Yvelines : 6 mois ferme pour une femme qui en avait poignardé une autre
Lundi soir, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné une femme de 33 ans à deux ans de prison dont six mois ferme pour avoir poignardé une autre femme lors d'une bagarre alcoolisée.
Lundi soir, le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) a condamné une femme de 33 ans à deux ans de prison dont six mois ferme. La prévenue a ainsi été reconnue coupable d’avoir poignardé une autre femme, Le Parisien précisant que les faits se sont produits « durant la nuit du 26 décembre » dernier à Aubergenville. Il était 23h30 et la trentenaire passait la soirée chez des amis. C’est alors que son ex-époux a frappé à la porte, accompagné d’un homme et d’une femme.
Rouée de coups par une femme, elle réplique en lui plantant un couteau dans la cuisse
Si l’ex-compagne a refusé d’ouvrir à ces visiteurs, ces derniers sont parvenus à forcer l’entrée en passant par le jardin. Un homme a été expulsé de l’appartement; il s’agit de l’ex-compagnon d’une femme présente. Celle-ci s’est ensuite attaquée à la trentenaire, qui a répliqué en s’emparant d’un couteau à steak posé sur une table et en l’enfonçant dans une cuisse de son assaillante. Cette dernière a été transportée à l’hôpital et 42 jours d’incapacité totale de travail lui ont été prescrits. Au tribunal, la prévenue a semblé afficher des remords : « Je ne sais pas vraiment ce qui est arrivé. Elle s’est avancée, j’ai pris peur et je l’ai frappée. Je suis vraiment peinée de cette histoire. Cela faisait un moment que j’étais tranquille et je commençais à m’en sortir ».
La prévenue avait déjà tenté de se suicider
La procureur, qui a parlé d’« une histoire terrible, le récit d’un naufrage, sur fond d’alcool », a ajouté que selon la victime et l’ex-époux, la suspecte était allée chercher le couteau dans la cuisine et avait alors fait savoir son intention de tuer sa rivale. L’avocate de l’accusée n’a pu plaider la légitime défense étant donné que l’autre femme n’était pas armée. Elle a néanmoins souligné le lourd passé de sa cliente, déjà condamnée à trois reprises pour avoir notamment agressé des infirmières en hôpital psychiatrique. Une femme en dépression nerveuse qui avait tenté, en plusieurs fois, de se donner la mort. Le tribunal a suivi la plaidoirie de l’avocate en ordonnant le prolongement des soins obligatoires de la prévenue.