VTC : Ségolène Royal en appelle aux députés pour l’affaire Uber
Alors que la tension entre les chauffeurs de taxi et les VTC est remontée d’un cran, Ségolène Royal demande aux députés de se saisir du dossier.
C’est l’un des dossiers sensibles du moment. Alors que son sort est en suspend avec l’appel de la condamnation du service par le tribunal correctionnel de Paris, Uberpop profite de la fenêtre de tir qui lui est accordée par la justice pour continuer de s’étendre en France. Le service de VTC s’est en effet implanté en catimini dans 3 nouvelles villes françaises le 8 juin dernier (Marseille, Strasbourg et Nantes), ce qui n’a pas manqué de raviver les vives tensions entre les taxis et les chauffeurs Uber.
Dans ce contexte compliqué, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a demandé aux parlementaires de se saisir une bonne fois pour toutes du dossier Uberpop pour tenter d’apaiser la situation.
Aux parlementaires de régler le cas Uber
L’arrivée d’Uberpop à Marseille n’a pas du tout été du goût des taxis de la cité phocéenne qui ont décidé de se faire justice eux-mêmes en appelant certains chauffeurs Uber pour leur faire part de leur façon de penser, n’hésitant pas au passage à dégrader les véhicules de ces derniers.
« Il faut une justice, il faut une égalité de traitement. Vous ne pouvez pas avoir des artisans qui payent une taxe et d’un autre côté des activités concurrentes qui ne payent aucune taxe », a déclaré sur France 3 l’ancienne candidate à la présidence de la République.
Du « travail au noir » pour les VTC
La ministre estime également que la situation des chauffeurs Uberpop revêt « une forme de travail au noir » et demande à ce que « les parlementaires s’en saisissent et regardent de près quelle réglementation il faut mettre en place pour que ça soit juste ».
De leur côté, les fédérations et syndicats de taxis se réunissent mercredi pour décider d’un plan d’action national contre UberPOP.