Vous ne voulez pas de compteur Linky ? Il va falloir dans ce cas passer à la caisse
Si la patronne d'Enedis a plusieurs fois assuré que les compteurs Linky n'auront aucun impact sur la facture des consommateurs (leur coût est couverts par les économies réalisées grâce à la technologie de relevage à distance), il n'en sera pas de même pour ceux refusant l'installation de l'un d'eux.
En France, près de 3,8 millions de personnes ne sont toujours pas équipées d’un compteur Linky à leur domicile, le réseau Enedis ayant déjà posé 90 % des boîtiers connectés au 31 décembre 2021.
90 % des clients équipés
A partir du 1er janvier 2023, les clients ne souhaitant pas la pose d’un compteur Linky vont devoir payer un surcoût tous les 2 mois, soit une somme de 4.15 € (source Capital) mensuellement, une décision validée par la Commission de régulation de l’énergie.
La Commission a précisé que ‘Si la période de déploiement diffus s’étend de 2022 jusqu’à 2024 devrait permettre de régulariser la majorité des situations, la CRE considère que l’ensemble des clients qui empêcheraient encore la pose d’un compteur Linky durant cette phase de déploiement diffus doivent supporter les surcoûts générés’.
Surcoût moyen d’environ 26 millions d’euros par an
En payant 49.80 € par an, les ‘réfractaires’ permettrons à Enedis d’assumer ‘un surcoût moyen d’environ 26 millions d’euros par an sur la période 2022-2024 pour le traitement de la relève résiduelle pour environ 500.000 clients muets’, est-il précisé.
Réduire leur consommation d’énergie
Sur son site, Enedis vante les mérites de son compteur communicant : ‘Il est indispensable pour réaliser la transition écologique. Cet outil offre une vision plus précise du réseau électrique au quotidien et de la consommation et production nécessaires aux Français. Il facilite ainsi le développement de l’électricité renouvelable’, écrit la société.
L’accès à une information plus précise est une opportunité pour les consommateurs de […] réduire leur consommation d’énergie. Les économies peuvent aller jusqu’à 10% de la facture pour les plus gros consommateurs. » selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME).