Vous êtes d’une nature optimiste ? Votre espérance de vie augmente ainsi de plus de quatre ans
Ce n'est pas la première étude sur le sujet. Pour autant, il est une nouvelle fois confirmé qu'être optimiste permettait de vivre plus longtemps.
Les optimistes régulent mieux leur émotions
Vous voyez tout du bon côté, vous avez le sourire coller aux coins des lèvres, bref, vous êtes un éternel optimiste : Votre espérance de vie est supérieure de plus de quatre ans selon une dernière étude de la société américaine de gériatrie.
Une étude réalisée durant 25 ans sur un groupe de 160 000 femmes
Cette étude réalisée durant 25 ans sur un groupe de 160 000 femmes âgées de 50 à 80 ans, montre que les personnes les plus optimistes vivent en moyenne quatre ans de plus que les autres personnes. Après avoir mesuré le niveau d’optimisme des candidates au cours de tests psychologiques, elles ont été classées en quatre groupes, du plus pessimiste au plus optimiste, le tout en mélangeant différentes classes sociales, différents niveaux d’étude et milieux culturels.
Plus 5%
Conclusion de l’étude : être optimiste permet de vivre plus longtemps puisque le groupe des plus optimistes a eu une espérance de vie augmentée de plus de 5% par rapport aux groupes des femmes les plus pessimistes soit 4 ans en moyenne. Les personnes optimistes résistent plus aux stress, aux dépressions, à la colère et régulent mieux leurs émotions. Notez que cela fonctionne également du côté du sexe masculin.
Une autre étude corrobore cette dernière ; elle a été réalisée par des chercheurs de l’Université hébraïque qui ont suivi 1 200 résidents âgés de Jérusalem pendant 30 ans, en mesurant le regard positif qu’ils portent sur la vie. Les chercheurs ont donné leurs résultats : “Nos conclusions indiquent que l’optimisme a un impact sur la survie tandis que d’autres études ont montré qu’il améliorait les fonctions liées à la santé – comme le système immunitaire – ce qui réduit les facteurs de risque en termes d’hypertension ou de problème cardiaque, et même peut-être de cancer”, avancent-ils.