Votre tension artérielle suit la courbe du bonheur de votre mariage
A partir de 60 ans, les bonnes relations entretenues au sein d'un couple marié favorisent une meilleure santé cardiovasculaire par le biais d'une tension artérielle stable.
Dans les films, dans les romans, nous avons de nombreuses fois vu et lu des situations maritales houleuses qui finissaient par avoir de fâcheuses conséquences sur la santé des personnages de fiction.
Si de bonnes relations au sein d’un couple nous semblent en toute logique synonymes de bonne santé, une étude vient relayer le bon sens pour lui donner une assise beaucoup plus scientifique qu’artistique.
Un mariage heureux synonyme de longévité ?
Des chercheurs de l’Université du Michigan a publié une étude en ce sens dans la revue nord-américaine spécialisée The Journals of Gerontology. Pour la mener à bien, ils ont suivi pendant 7 ans, de 2006 à 2012, 1356 couples mariés ou en union libre, âgés de 60 ans et plus.
Le but était de mettre en corrélation des données médicales, et tout particulièrement la tension artérielle, avec des données psychologiques liées à leur ressenti sur la qualité de leur situation maritale.
Comme vous pouvez d’ores et déjà vous en douter, la conclusion est assez logique : dans un couple aux relations harmonieuses, la tension artérielle affiche des chiffres plus conformes à la normes que dans une union soumise à des tensions.
Les hommes sensibles au stress de leur femme
Mais là où l’étude offre une lecture plus originale que ce à quoi l’on pouvait s’attendre, c’est dans le différenciation des genres. Ainsi, un homme sera plus sensible à un état de stress de sa conjointe. Au contraire, la tension artérielle d’une femme sera moins impactée par le stress de son mari ou concubin, relève l’étude menée par Kira S. Birdett.
En mars 2014 déjà, les travaux d’une équipe de l’Université de Pittsburgh, portant sur plusieurs millions de citoyens des Etats-Unis, étaient venus démontrer ce fait : les individus en couple, et ici, sans parler de stress, sont moins soumis aux maladies cardio-vasculaires que les personnes veuves, célibataires ou divorcées.