Virginité aux enchères : un homme d’affaires a payé 2,3 millions d’euros
Après qu'une Roumaine de 18 ans a mis sa virginité aux enchères afin de payer ses études, un homme d'affaires de Hong Kong a remporté la mise en proposant 2,3 millions d'euros pour passer la nuit avec la jeune femme.
En fin d’année dernière, Alexandra Khefren, Roumaine de 18 ans, avait mis sa virginité aux enchères sur le site de l’agence d’escorts allemande Cinderella Escort. Avec une mise de départ d’un million d’euros, il était donc convenu que la jeune femme accepte de passer la nuit avec qui allait mettre la plus grosse somme sur la table.
Et l’agence a révélé, il y a maintenant quelques semaines, que la virginité d’Alexandra a finalement été vendue à un homme d’affaires hongkongais ayant payé 2,3 millions d’euros pour cela. Libération précise que Cinderella Escort, dont le directeur se défend d’être un proxénète, gardera 20% de cette somme en guise de commission.
Elle pensait mettre sa virginité aux enchères depuis 3 ans
L’annonce disait que le rendez-vous allait avoir lieu en Allemagne avec la possibilité pour l’acheteur de choisir l’hôtel. En novembre dernier, sur le plateau de l’émission britannique This Morning, Alexandra n’était pas apparue effrayée à l’idée d’offrir sa virginité au plus offrant : “Beaucoup de filles perdent leur virginité et se séparent ensuite du garçon, ça ne vaut pas la peine. J’ai une bonne raison de le faire, j’ai besoin de cet argent pour étudier à l’étranger.”
Pour la jeune femme, cette idée est née en elle lorsque, à 15 ans, elle a vu le film Proposition indécente avec Robert Redfort et Demi Moore. Même si, de son propre aveu, le risque de contracter une ou plusieurs maladies sexuellement transmissibles n’était pas une préoccupation : “Je n’y avais pas pensé. Je ne sais rien des choses du sexe”. Et Alexandra d’avoir ajouté que “si quelqu’un paie ce prix, c’est forcément un homme bien”.
Sa père a menacé de la renier
Et si, selon la porte-parole du syndicat allemand du travail sexuel Undine de Rivière, “vendre sa virginité n’est a priori pas problématique, même s’il y a un risque que la jeune femme regrette plus tard sa décision”, l’agence affirme avoir accepté l’annonce d’Alexandra après l’avoir jugée “suffisamment adulte” pour saisir l’ampleur de la démarche.
L’oncle de la jeune femme a au passage fait savoir au Daily Mail que le père de cette dernière a menacé de la renier si elle persistait dans sa volonté de vendre sa virginité : “Ils l’ont suppliée de ne pas le faire, mais elle leur a dit : ‘j’ai 18 ans, je peux faire ce que je veux avec mon corps’.”