Vienne : il aurait été séquestré, battu à mort et enterré pour le vol supposé d’une console et de jeux vidéo
Mardi, quatre personnes ont été mises en examen, ainsi suspectées d'avoir séquestré, battu à mort et enterré un homme d'une trentaine d'années à Perpignan pour le vol supposé d'une console et de jeux vidéo.
C’est lors d’une conférence de presse que le procureur de la République à Poitiers Michel Garrandaux a communiqué, mardi, sur la mise en examen de quatre personnes dans une sordide affaire. Deux hommes de 44 et 35 ans, une femme de 30 ans et un mineur de 15 ans sont ainsi suspectés d’avoir séquestré, battu à mort et enterré un trentenaire. Les violences auraient été commises à Châtellerault, dans la Vienne, et l’enterrement du corps observé dans une forêt de Saint-Genest-d’Ambière.
Disparition d’un trentenaire : son téléphone retrouvé chez un plaignant
Sur la base des informations délivrées par le parquet, France 3 Nouvelle-Aquitaine écrit que tout avait débuté en fin de semaine dernière. La mère d’un homme d’une trentaine d’années, venue chez lui pour lui ramener ses enfants, s’était étonnée de n’y trouver personne. Deux jours plus tard, la situation n’ayant pas évolué, cette mère de famille avait alerté l’ex-compagne de son fils, qui avait à son tour prévenu la police. Dimanche, une enquête était ouverte pour “disparition inquiétante”. Le téléphone du trentenaire avait été localisé chez un homme de 44 ans qui avait porté plainte contre lui fin mai pour le vol d’une console et de jeux vidéo.
Un homme se vantait d’avoir “buté un homme ce week-end”
En ce même dimanche, une femme s’était présentée aux autorités pour leur indiquer qu’un homme de son entourage s’était vanté d’avoir “buté un homme ce week-end”. “La procédure de disparition inquiétante devient alors une procédure criminelle, avec soupçon de meurtre”, déclare le procureur. Ont ensuite été interpellés un ouvrier de 44 ans, un ami de 35 ans, la compagne de ce dernier âgée de 30 ans et un mineur de 15 ans. Les deux premiers suspects apparaissent comme les plus chargés dans cette affaire. Lors de leur garde à vue, ils auraient avoué avoir agi pour le vol de la console et des jeux vidéo. Les quatre mis en cause ont été déférés mardi devant le juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour “arrestation, séquestration arbitraire suivie de mort”. Ils encourent la prison à vie.