Vendée : Une centaine de chevaux sauvés de propriétaires malveillants
La fondation 30 millions d'amis a dû intervenir d'urgence pour venir en aide aux animaux en situation de détresse.
Ce couple d’éleveurs vendéens était malheureusement connu depuis plusieurs années pour ses pratiques déplorables. Aujourd’hui, la justice a mandaté les associations de protection des animaux pour sauver une centaine de chevaux en danger qui étaient maintenus dans 5 sites de la région des Sables-d’Olonne.
Nombreuses mises en demeure
Ce sont nos confrères de France Bleu Loire Océan qui relaient l’information. Après plusieurs années à rappeler ces éleveurs peu scrupuleux à l’ordre, le parquet des Sables-d’Olonne a ordonné la garde à vue des deux éleveurs. Plusieurs procédures avaient été lancées depuis 2012, mais les problèmes remonteraient au début des années 2000.
Des contrôles avaient relevé plusieurs anomalies dans la manière dont les chevaux étaient maintenus. Ainsi, des cadavres avaient été découverts à plusieurs reprises dans l’élevage. Plusieurs problèmes administratifs ont également été remontés, notamment au niveau de l’absence d’identification des chevaux qui empêchait toute traçabilité des animaux.
5 sites « évacués »
L’évacuation des 5 sites détenus par les éleveurs nécessite l’intervention des nombreux moyens humais pour prendre en charge les 106 chevaux recensés. Ainsi, la fondation 30 Millions d’amis, appuyée par la Direction départementale de la protection des populations de Vendée, l’Institut français du Cheval et de l’équitation, de la Fondation Brigitte Bardot, de la SPA, et d’association locales (Urgence Maltraitance animal, 2e Souffle, Les Crins de La Liberté, la Ferme des Animaux sauvés de la Mort) sont actuellement sur le pont.
Les sauveteurs décrivent des conditions pitoyables « ils (les chevaux NDLR) pataugent au milieu de leurs excréments sur un terrain exigu. Ils n’ont pas non plus d’abri pour se protéger des intempéries. Affamés et assoiffés, certains sont blessés et la plupart ne disposent pas des soins les plus élémentaires. Plusieurs cadavres ont été retrouvés sur place d’où l’extrême urgence de cette intervention » précise l’association sur son site internet. Les associations recherchent désormais des lieux où placer les animaux recueillis, car elles manquent de place.