Vendée : 4 mois de prison pour avoir jeté un appareil à raclette sur sa femme
Jeudi en Vendée, un homme de 37 ans a été condamné à quatre mois de prison pour avoir, en août dernier, jeté un appareil à raclette au visage de sa femme. La victime avait alors perdu une dent et une autre s'était déchaussée.
Les faits remontent au lundi 22 août dernier. À Venansault, en Vendée, un homme et père de famille de 37 ans était allé faire les courses pour le repas du soir. À son retour, le trentenaire avait préparé l’apéritif et attendu sa compagne, qui devait rentrer du travail. Le Journal du Pays Yonnais rapporte qu’une fois que le couple s’est retrouvé, ses trois enfants ont été mis au lit. Des verres de whisky coca ont été consommés par les adultes, qui sont ensuite passés à la raclette.
Dispute sur l’éducation des enfants : un appareil à raclette jeté au visage
Une dispute a fini par éclater au sujet de l’éducation des enfants. L’homme se serait alors emparé de l’appareil à raclette et l’aurait jeté au visage de sa femme. Cette dernière s’est retrouvée en sang, et après s’être rendue dans la salle de bain, a constaté qu’elle avait perdu une dent et qu’une autre s’était déchaussée. La victime a appelé au secours par la fenêtre avant de trouver refuge chez des voisins. Ce sont eux qui ont donné l’alerte auprès de la gendarmerie.
Le suspect contrôlé en état alcoolique
À 00h40, heure de leur arrivée, les militaires ont soumis le trentenaire à un test d’alcoolémie, qui s’est révélé positif avec ainsi 0,61 mg/litre dans le sang relevé. Le mis en cause a ensuite été placé en garde à vue.
Il assure qu’il n’avait pas visé sa femme
Jeudi, devant la justice, le prévenu a assuré qu’il n’avait pas ciblé sa femme dans son geste : “Je visais le mur, mais avec le poids ça a terminé dans la tête de ma femme.” Précédemment condamné pour “conduite avec alcool au volant” et “violence sur sa compagne”, des faits datant de 2019, l’homme écope ici de quatre mois de prison avec deux ans de sursis, d’une obligation de soins et de travail, d’un stage de prévention des violences sexistes à exécuter dans les deux ans et d’une privation du droit d’éligibilité pendant un an. Son couple n’a malgré tout pas volé en éclat depuis cette soirée du 22 août : “On doit faire des efforts, surtout moi”.
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