Vaucluse : un mineur retrouvé pendu dans sa cellule à Pontet
Un mineur de 16 ans détenu à la prison de Pontet, dans le Vaucluse, a été retrouvé pendu la semaine dernière dans sa cellule. Il avait été au contact d'un psychiatre le jour de sa mort.
La mort de ce mineur de 16 ans, détenu depuis le 2 octobre à la prison de Pontet (Vaucluse), est survenue la semaine dernière après que le jeune homme se soit pendu dans sa cellule. Le parquet informe que le vendredi 23 octobre, deux surveillants ont découvert le corps sans vie du détenu alors qu’ils effectuaient leur ronde de nuit.
Le Dauphiné Libéré rapporte que le morceau de drap dont s’est servi le jeune homme pour se donner la mort avait été attaché aux barreaux de sa fenêtre. En ajoutant que le mineur avait intégré le centre pénitentiaire d’Avignon après qu’un juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de Tarascon ait révoqué son contrôle judiciaire. Il était prévu qu’il y demeure un mois.
Pendaison d’un mineur dans une prison du Vaucluse : un psychiatre l’avait visité le jour de sa mort
En septembre dernier, alors qu’il avait été placé au centre éducatif fermé de Narbonne (Aude) pour des vols, “un comportement inquiétant et des problèmes qui ont suscité des plaintes” auront motivé le transfert du jeune homme dans le quartier mineur de la prison de Pontet. Bernard Marchal, procureur de la République à Avignon, a déclaré que le détenu “avait vu un psychiatre le 15 octobre et le jour du décès” mais qu’“aucun élément suspect” n’avait été relevé par l’équipe éducative quelques heures avant que le mineur ne soit retrouvé mort. Celui-ci n’aurait d’ailleurs laissé aucun écrit derrière lui pour expliquer son geste.
Une information judiciaire ouverte par le parquet
Le procureur a ajouté que le lendemain de la mort du détenu, une réunion s’est tenue entre, notamment, le parquet, le centre pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse “dans le but de faire le point sur les modalités de la prise en charge des mineurs”. Le parquet d’Avignon a ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances exactes du décès, et jeudi, l’autopsie du corps a été pratiquée à l’institut médico-légal de Nîmes (Gard).