Var : une trentenaire dit avoir été séquestrée 5 ans durant par sa belle-mère
Dimanche, une femme de 31 ans a été retrouvée errante sur une route du Var. Elle a expliqué que sa belle-mère l'avait séquestrée pendant 5 ans après avoir découvert qu'elle entretenait une relation avec un membre de la famille autre que le fils.
Dimanche soir, une femme de 31 ans a été découverte errante sur une route, aux abords d’une forêt d’Agay, dans le Var. Nos confrères de France Bleu Provence révèlent qu’après avoir été secourue, la femme a expliqué que sa belle-mère l’avait séquestrée cinq ans durant. Une belle-mère âgée d’une soixantaine d’années qui aurait agi de la sorte après avoir appris que la jeune femme entretenait une relation avec un membre de la famille autre que le fils.
Sa belle-mère la séquestre après avoir surpris une relation
En 2009, la femme mettait au monde un enfant. Sauf que dans le même temps, le père l’a quittée. La belle-mère a alors accepté d’héberger la jeune maman. Cette dernière a fini par nouer une relation intime avec un autre membre de la famille. Quand son ex-belle-mère en a été informée, elle l’aurait séquestrée en lui confisquant ses papiers d’identité. La victime aurait alors été contrainte de vivre dans une pièce dénuée de meubles, à l’exception d’un banc. Elle était limitée à un repas par jour et n’avait pas la possibilité de se laver.
Les enfants contredisent la version de la suspecte
La jeune femme avait déjà tenté de s’enfuir, avant de finalement retrouver la liberté dimanche dernier. Mardi, la sexagénaire a été placée en garde à vue. C’est là qu’elle a minimisé les faits en semblant rejeter la faute sur son ex-belle-fille. Une version démentie par les propres enfants de la mise en cause qui affirment que la jeune femme a bien été exclue. Une information judiciaire a depuis été ouverte par le parquet de Draguignan pour “abus de faiblesse”, “violences habituelles sur personne vulnérable ou dépendante”, “soumission d’une personne vulnérable ou dépendante à des conditions d’hébergement indignes” et “non-assistance à personne en danger”. Le parquet a de même requis que la sexagénaire soit placée en détention provisoire.