Var : se croyant “dans la maison du diable”, il aurait tué sa compagne avant de prendre la fuite nu
Dans le Var, un homme de 25 ans a été interpellé et notamment mis en examen pour le meurtre de sa compagne, qu'il aurait ainsi mortellement étranglé après s'être senti "dans la maison du diable".
Les faits se sont produits la semaine dernière, dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 décembre. Fin septembre, un couple originaire du Calvados s’était installé dans le Var, et plus précisément dans le hameau des Mauniers. Assez peu de monde connaissaient ainsi cet homme et cette femme tous deux âgés de 25 ans.
Tout un chacun pouvait-il s’attendre à un tel drame ? Citée par nos confrères de Var-Matin, une source proche de l’enquête rapporte le témoignage du jeune homme sur son comportement observé en début de week-end : “Il explique qu’il dormait, lorsqu’il s’est réveillé dans un état second, en plein cauchemar, croyant être dans la maison du diable”.
L’homme était “dans un état second” au moment de s’en prendre à sa compagne
Et la source de poursuivre : “C’est là qu’il a étranglé sa compagne, et l’a frappé très violemment. Puis, se sentant comme prisonnier de ces lieux, comme de ses vêtements, il s’est enfui, en pleine nuit, nu, sous les averses de neiges…”
Une marche/course à pied qui aura duré cinq kilomètres, avant que l’homme ne décide de poursuivre sa route en camionnette en volant celle d’un conducteur qui lui proposait son aide.
Il vole une camionnette pour poursuivre sa route
Le conducteur du poids lourd alerte alors les forces de l’ordre et les gendarmes interviennent au niveau du Luc pour interpeller le contrevenant. Mardi en fin d’après-midi, mis en examen pour “homicide volontaire aggravé” et “vol avec violence”, ce dernier se trouvait devant le juge de la liberté et de la détention et il était pressenti qu’il soit maintenu en détention provisoire.
Pour l’heure, l’expertise psychiatrique ne semble pas encore avoir eu lieu afin de déterminer l’état mental du suspect, pour lequel on ignore si des antécédents pouvaient laisser craindre à un tel bouleversement. L’autopsie de la victime reste également à être menée afin de confirmer les circonstances de sa mort.