Var : deux coups de poing reçus par une jeune fille qui avait refusé les avances d’un inconnu
Le week-end dernier dans le Var, une jeune fille a reçu deux coups de poing pour avoir refusé de céder aux avances d'un inconnu. Ce dernier a depuis été condamné à 10 mois de prison dont six avec sursis.
Les faits, qui se sont déroulés en plein nuit à Six-Fours dans le Var, remontent au week-end dernier. Alors qu’une jeune fille évoluait à pied sur la promenade De-Gaulle, un inconnu est venu l’accoster.
Nos confrères de Var-Matin rapportent que l’individu a d’abord tenté d’embrasser la jeune fille, avant de lui soumettre la proposition de faire l’amour avec lui. Devant le refus de son interlocutrice, cet homme à l’âge non précisé, tout comme celui de la jeune fille, lui a asséné deux coups de poing aux niveaux du ventre et du visage.
Frappée pour avoir refusé des avances : le prévenu invoque l’état d’ivresse
Mise à terre suite à ces violences, la jeune fille s’est en plus vu dérober son sac à main par son agresseur. Ce dernier a finalement été interpellé par les autorités. Il comparaissait, mardi, devant le tribunal de Toulon pour violences aggravées.
On apprend qu’il s’agit d’un Pakistanais naturalisé Espagnol qui, en dépit de dix ans de résidence dans le Var, a demandé la présence d’un interprète pour sa défense. Pour cet employé de restaurant au casier judiciaire jusqu’alors vierge, c’est un état d’ivresse qui explique son comportement face à cette jeune fille : “J’avais bu quinze à vingt bières après mon service. Je ne sais pas comment, ni pourquoi j’ai fait ça. Je demande pardon”.
“J’ai vu, dans ses yeux, la folie”
La victime n’a pu retenir ses larmes face à cet homme : “J’ai vu, dans ses yeux, la folie. Je pense qu’il doit être suivi. La première intention était sexuelle”. L’avocat du prévenu a indiqué que ce dernier était “totalement dépendant à l’alcool” et qu’il nécessitait des soins.
Alors que le procureur avait requis trois ans de prison ferme contre l’accusé pour avoir “flirté avec le viol” et traumatisé la victime “par cette violence gratuite“, celui-ci a finalement écopé d’une peine de 10 mois d’emprisonnement dont six avec sursis.