Val-d’Oise : venus secourir un sexagénaire, les pompiers découvrent une cinquantaine d’animaux chez lui
Mardi matin à Villiers-le-Bel, les pompiers sont intervenus au domicile d'un sexagénaire en détresse respiratoire. Et d'avoir découvert que le logement de cet homme renfermait une cinquantaine d'animaux, dont certains pourraient être illégalement détenus.
Les faits se sont produits à Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise. Mardi matin, aux alentours de 9h00, les pompiers avaient été appelés à intervenir au domicile d’un couple pour secourir un homme de 69 ans victime d’une détresse respiratoire. Le Parisien relate que les secours ont prodigué les premiers soins à la victime sur place, avant que celle-ci ne soit conduite en urgence relative à l’hôpital de Gonesse. Les soldats du feu n’ont toutefois pas manqué d’observer que ce logement, un F4, était particulièrement fourni en animaux.
L’homme en détresse respiratoire transporté à l’hôpital
Ce sont ainsi quelque cinquante bêtes que les pompiers ont découvert sur les lieux, et tous ces animaux seraient des NAC (nouveaux animaux de compagnie). Des aquariums étaient disposés un peu partout dans l’appartement et dans les chambres se trouvaient des cages et des vivariums. Parmi les lézards présents, l’un pourrait être un varan du fait de sa longueur approchant du mètre. Vivaient également ici des serpents, des oiseaux, des insectes et des poissons exotiques. Problème, plusieurs de ces animaux sont susceptibles d’être illégalement détenus.
Plusieurs animaux pourraient être illégalement détenus
Le commissariat de Sarcelles et les services de la préfecture ont été alertés. Jeudi, la préfecture du département a indiqué qu’ont également été sollicités un expert risque animalier et le vétérinaire du Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS). C’est à l’Office français de la biodiversité, à qui a été confié le dossier, qu’il en reviendra de décider du sort des NAC. La préfecture a fait savoir qu’“une partie des animaux, les plus dangereux, ont d’ores et déjà été placés”. Quant à leur propriétaire, installé à la Cerisaie depuis une dizaine d’années avec son épouse sans avoir provoqué de remous, il encourt un maximum de 6 mois de prison et 9 000 euros d’amende pour une irrégularité au niveau des autorisations requises.