Val-de-Marne : une enseignante se rend au commissariat et avoue le viol de sa fille de 6 mois
Jeudi soir, une femme de 41 ans s'est présentée au commissariat de Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, où elle a présenté une vidéo la montrant en train de voler sa fille de 6 mois. Cette enseignante a été immédiatement interpellée et placée en garde à vue.
Ces faits, à la lecture particulièrement difficile, nous sont rapportés par Le Parisien. Jeudi soir, une femme de 41 ans s’est présentée au commissariat de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle a expliqué se trouver dans une impasse en raison d’actes de pédophilie que le rectorat de Créteil prêterait à cette enseignante en musique. Et cette dernière d’avoir alors sorti son téléphone portable pour montrer aux forces de l’ordre la vidéo qui l’incriminerait. Des images la montrant effectivement en train de commettre des faits de pénétration digitale sur son bébé de 6 mois alors installé sur la table à langer.
Une enseignante interpellée pour viol incestueux, le rectorat l’ignorait
La quadragénaire, interpellée et placée en garde à vue sans délai, pourrait avoir cherché à partager ses actes avec la police dans un désir voyeuriste. Lundi soir, le représentant du rectorat a ainsi indiqué n’avoir “eu aucune remontée sur cette affaire. S’il y avait eu le moindre soupçon, l’enseignante aurait évidemment été suspendue sur le champ à titre conservatoire. Et un signalement aurait été transmis au parquet.” Le parquet de Créteil a depuis fait savoir que la femme a été mis en examen pour “viol incestueux sur mineur de moins de 15 ans”.
Elle dit avoir subi de pareils actes dans son enfance
Selon une source proche du dossier, la mise en cause “a expliqué qu’elle avait elle-même subi ce genre d’attouchements quand elle était enfant”. Si un examen psychiatrique a conclu à une altération de son discernement, ce dernier n’est toutefois pas aboli. Un constat qui devrait donc permettre de soumettre la suspecte à une sanction pénale. Une source judiciaire souligne toutefois que la quadragénaire “fera vraisemblablement l’objet d’une seconde expertise psychiatrique au cours de l’instruction”. Aucun autre enfant n’a remarqué un comportement suspicieux chez l’enseignante, et la brigade des mineurs de la sûreté territoriale chargée de l’enquête aura notamment à vérifier ces éléments. La victime a quant à elle été confiée à l’unité médico-judiciaire pour examen, dans l’attente de lui trouver un autre foyer.
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