Val-de-Marne : un surveillant brûlé à l’eau bouillante par un détenu
Samedi matin à la maison centrale de Saint-Maur, dans le Val-de-Marne, un détenu a jeté de l'eau bouillante au visage et aux épaules d'un surveillant pénitentiaire. Ce dernier a été hospitalisé en urgence où huit jours d'ITT lui ont été prescrits.
Les faits se sont produits tôt samedi matin à la maison centrale de Saint-Maur (Val-de-Marne). Un surveillant de cet établissement pénitentiaire a été blessé à l’eau bouillante par un détenu.
Nos confrères de France Bleu Touraine rapportent qu’il était aux alentours de 7h00 et les surveillants s’en allaient contrôler les détenus du centre d’isolement, à raison de trois agents par cellule. À l’ouverture de l’une d’elles, un détenu a jeté une casserole d’eau bouillante sur le premier surveillant qui se trouvait devant lui.
Attaqué à l’eau bouillante, un surveillant pénitentiaire brûlé au visage et aux épaules
Le syndicat Force Ouvrière pénitentiaire a fait savoir que la victime, âgée de 38 ans, a été grièvement brûlée aux niveaux du visage et des épaules. Hospitalisée en urgence à Châteauroux, huit jours d’ITT lui ont été prescrits ainsi qu’un rendez-vous avec un spécialiste, prévu pour lundi au Centre des Brûlés de Tours.
Un agresseur qui serait récidiviste
Il semblerait que ce détenu n’en soit pas à sa première agression de surveillant. Frédéric Stoll, délégué régional Force Ouvrière pénitentiaire, appelle à faire le nécessaire pour éviter que ce genre de détenus ne se retrouvent avec de telles armes entre les mains : “S’il est dans un quartier d’isolement, il ne doit pas avoir de plaque chauffante et on évitera des agressions comme celle-ci. Les détenus qui sont détectés dangereux, il faut mettre en place tout ce qui est possible pour qu’ils ne puissent pas récidiver mais on ne nous donne pas les moyens pour”.
Le 1er janvier dernier dans la Drôme, au centre pénitentiaire de Valence, un détenu avait agressé deux surveillants dont l’un à l’huile bouillante selon le syndicat UFAP-Unsa. L’agresseur apparaissait mécontent des conditions d’accès à la laverie pour laver ses affaires.