Val-de-Marne : un retraité soupçonné d’avoir tué et congelé son père pour percevoir sa pension
Un retraité de Saint-Maur, dans le Val-de-Marne, vient d'être placé en garde à vue pour avoir tué et congelé son père afin de percevoir la pension de ce dernier.
L’affaire a quitté la sphère privée le week-end dernier. Une femme venait de faire un signalement pour dénoncer des faits de maltraitance concernant une adolescente de 13 ans. Adolescente qui se trouve être la fille de son amant. Le parquet de Créteil (Val-de-Marne) avait alors saisi le commissariat de Saint-Maur, et mardi, la maîtresse a livré aux enquêteurs une révélation pour le moins choquante. Début octobre, rapporte Le Parisien, son amant lui aurait ainsi confié avoir tué son père 13 ans plus tôt lors d’une dispute.
Il aurait confié à sa maîtresse avoir tué son père
L’amant aurait caché le cadavre de son père dans un congélateur, se trouvant lui-même dans un box à Villeneuve-le-Roi. Les autorités se sont mises à enquêter sur le profil de ce père, et il est apparu que cela faisait 13 ans qu’aucun remboursement médical n’avait été effectué à son sujet. De plus, l’homme ne faisait l’objet d’aucun avis de décès. Son fils et sa compagne ont été convoqués plus tôt dans la semaine, mais seule la femme s’est présentée jeudi. Placée en garde à vue, elle a déclaré avoir connaissance de l’existence de la maîtresse, en affirmant que cette dernière soutirerait de l’argent à son époux. La compagne a ajouté que ce dernier s’était volatilisé au matin avec leur fille de 13 ans. Cette dernière a ensuite été retrouvée saine et sauve.
« L’autopsie va évidemment être déterminante »
Le mis en cause a depuis été placé en garde à vue pour avoir tué et congelé son père, dont le cadavre a bien été retrouvé dans un congélateur à Villeneuve-le-Roi. Un témoin a confié qu’« il était comme momifié ». On ignore si le suspect a reconnu les faits, qui auraient été motivés par la perspective de percevoir les 3 500 euros de pension de la victime chaque mois. « L’autopsie va évidemment être déterminante », a fait savoir une source judiciaire.