Val-de-Marne : un animateur d’un centre de loisirs incarcéré pour une agression sexuelle sur une fillette de 4 ans
Fin janvier, un animateur d'un centre de loisirs de Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, a été incarcéré pour l'agression sexuelle d'une fillette de 4 ans. Cet homme de 19 ans semblait également consulter des sites internet "douteux".
Fin janvier, un animateur de 19 ans officiant dans un centre de loisirs de Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne, a été incarcéré pour avoir sexuellement agressé une fillette de 4 ans. Une source proche du dossier rapporte que le 23 janvier dernier, l’enfant, scolarisée à l’école maternelle P’tit Gibus où elle fréquente également un centre de loisirs, s’était plainte de maux de ventre.
Des douleurs telles que la fillette avait été admise à l’hôpital. Suite aux examens médicaux alors pratiqués, relate Le Parisien, une plainte avait été déposée à l’encontre d’un animateur du centre de loisirs, où l’enfant avait l’habitude de se rendre le mercredi.
Agression sexuelle d’une mineure : l’animateur d’un centre de loisirs suspendu de ses fonctions
Le mis en cause a depuis été interpellé et placé en garde à vue, en plus d’avoir été suspendu de ses fonctions. Sans détailler le caractère des plates-formes en question, on nous précise que l’animateur consultait des sites internet “douteux”.
Habitant de la commune, il officiait à ce poste depuis septembre dernier. Le jeune homme avait obtenu son BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) au terme d’une terme d’un ultime stage de qualification en août 2018, dans le même centre de loisirs.
Tous les enfants de l’école entendus par les enquêteurs
Le 12 février, le maire de Joinville-le-Pont Olivier Dosne a adressé aux parents d’élèves deux lettres dont celle de la BTPF (Brigade territoriale de protection de la famille), où les policiers indiquent que “tous les enfants scolarisés dans l’école, cités à titre de témoin ou pour lequel il y avait un doute quant à l’attitude de cet animateur ont été entendus par les enquêteurs”.
Mardi, l’élu recevra ces parents, lesquels pourront s’entretenir avec des membres de la Cellule d’Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94. À l’instar de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves), la PEEP (Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public) a fait savoir qu’elle sera “là pour les parents qui le souhaitent et apporter son soutien à l’équipe d’animation, tout en n’en parlant pas trop par respect pour la famille”.