Val-de-Marne : elle reproche à un jeune ses tours de motocross avant d’être hospitalisée pour coups et morsure
Jeudi soir à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, une mère de famille qui reprochait à un jeune ses tours de motocross a été hospitalisée après avoir été violentée par un homme et une femme et mordue par un chien. Au moins deux suspects ont depuis été placés en garde à vue.
Comme l’a déclaré une habitante du quartier, “elle a osé leur dire tout haut ce qu’on pense tout bas dans le quartier”. Jeudi soir à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), une mère de famille rentre chez elle après un jogging. Il est alors un peu plus de 21h00.
Sur son chemin, cette mère de deux enfants croise un jeune individu à motocross accompagné d’une amie. Un motard qui aime visiblement à enchaîner les tours à bord de son engin. Mais la femme qui lui fait face ne partage pas cet enthousiasme. “Je lui ai dit d’aller faire ça ailleurs”, lui a-t-elle ainsi dit, citée par Le Parisien.
Violentée par deux personnes et mordue au dos par un chien
Une source proche du dossier indique que la mère de famille “n’a pas eu la langue dans sa poche. Mais rien qui puisse justifier ce qu’il s’est passé après”. La femme aurait ainsi essuyé UN crachat auquel elle aurait répondu par une gifle. C’est là, poursuit-elle, que la partie est devenue inégale :
“Il a commencé à me courir après suivi de deux copains à lui. Je me suis réfugiée dans un bâtiment qui n’est pas le mien.” Elle tombe alors sur une autre femme que le jeune semblait connaître : “Il lui a crié de m’attraper”. Cette autre femme s’en prend à l’habitante et la fait tomber à terre. Le jeune à motocross se joint aux violences ainsi que l’American Staff de la première amie. La victime, mordue au dos par le chien, tient cependant à préciser que ce dernier n’a pas été lâché sur elle.
La victime ne veut pas porter plainte par peur des représailles
Les deux agresseurs s’enfuient avant d’être interpellés peu de temps après par la brigade anticriminalité de Maisons-Alfort. Âgés de 24 et 36 ans, ils ont été placés en garde à vue pour “violences volontaires aggravées”. Les pompiers ont de leur côté conduit la victime, ensanglantée, à l’hôpital. Après coup, elle regrette son intervention. Entendue vendredi au commissariat de Maisons-Alfort, elle a ainsi refusé d’y déposer plainte “par peur des représailles”.
Cette habitante a toutefois décidé d’avancer son projet de déménagement pour des raisons de sécurité : “Je ne veux pas qu’on s’en prenne à ma famille”.