Val-de-Marne : 100 000 euros de bijoux volés à une femme qui avait été endormie dans la rue
Mercredi à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, une femme a été endormie dans la rue avant que deux hommes ne lui volent pour 100 000 euros de bijoux. Pour l'heure, les agresseurs courent toujours.
Mercredi en début de soirée à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, une femme à l’âge non précisé a été agressée alors qu’elle venait de se garer pour ensuite regagner son domicile à pied. Peu avant 20h00, écrit Le Parisien, cette personne est donc sortie de sa voiture et en ouvert le coffre pour récupérer des affaires. Deux hommes ont alors surgi et ont plaqué cette femme au sol. L’un d’eux lui a apposé un chiffon sur la bouche et le nez, et à en croire le témoignage de la victime, on lui a alors fait respirer du formol.
Elle aurait été volée après avoir été endormie au formol
Leur victime évanouie, les agresseurs lui ont dérobé deux bijoux, “un solitaire et une alliance ornée de pierres précieuses” d’un montant total estimé à environ 100 000 euros. Quand la femme a repris ses esprits, c’est pour voir ses voleurs dans une voiture prendre la direction du Bois de Vincennes. La police a alors été alertée et des recherches lancées pour retrouver le véhicule en question. Grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance, le numéro d’immatriculation de la voiture a été obtenu, mais il pourrait s’agir de ce que l’on appelle une “doublette”. Soit une plaque existante non volée mais reproduite.
Un mode opératoire rare
La victime est ressortie physiquement indemne mais choquée de cette agression. Selon une source judiciaire, le SDPJ 94 a été saisi de l’affaire par le parquet de Créteil. Un enquêteur reconnaît que pour lui, ce mode opératoire apparait telle une première : “Je n’ai jamais vu ça. Même si on connaît des équipes capables de la jouer de cette façon-là”. En mai dernier dans les Yvelines, 17 personnes avaient été mises en examen pour des cambriolages commis en présence des occupants légitimes. Ces derniers avaient ainsi été drogués, même si les gendarmes n’avaient pu établir précisément le type de produit utilisé.