Vaccins : les infirmières sont maintenant autorisées à vacciner sans prescriptions médicales
Dorénavant, les infirmières pourront vacciner leurs patients adultes sans prescriptions médicales.
La vaccination devient maintenant plus simple. En effet, les infirmiers et infirmières peuvent désormais administre tous les vaccins à partir de 16 ans, et ce « sans prescription médicale préalable ». Au total, cette nouvelle prérogative concerne quinze vaccins. Les pharmaciens seront quant à eux toujours autorisés à vacciner les 16 ans et plus sous présentations d’une ordonnance médicale.
Les vaccins que peuvent administrer les infirmiers et infirmières
Une série de textes publiée le samedi 23 avril au Journal officiel est venue dévoiler que les infirmiers et infirmières peuvent désormais administrer des vaccins sans prescription médicale à des patients âgés de 16 ans au minimum. La décision fait ainsi suite à un avis favorable déposé par la Haute autorité de santé (HAS) il y a maintenant 3 mois.
Dans les détails, nous apprenons que les infirmiers et infirmières sont maintenant « habilités à administrer, sans prescription médicale préalable » les vaccins contre une quinzaine de pathologies. Plus précisément, cette nouvelle extension des « compétences vaccinales » concerne les vaccins contre : la grippe, la rage, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les papillomavirus humains, les infections invasives à pneumocoque, l’hépatite A et B ainsi que le méningocoque de sérogroupe A, B, C, Y et W.
Concernant les pharmaciens, ils sont toujours « autorisés à administrer » certains vaccins aux 16 ans et plus, mais sur présentation d’une ordonnance médicale. Le ministre de la santé Olivier Véran, a notamment précisé à Philippe Besset, président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), que « pour pouvoir les prescrire, nous attendons un avis de l’agence du médicament ».
Face à ces changements concernant la vaccination sans ordonnance pour les infirmiers et les infirmières, Patrick Chamboredon, président de l’Ordre des infirmiers, a déclaré : « C’est un premier pas vers plus d’autonomie pour la profession et, pour nos concitoyens, la garantie d’un accès renforcé à la prévention ».