Vaccins : le ministère de la Santé partage le calendrier vaccinal pour 2022
Le ministère de la Santé vient de partager publiquement le calendrier 2022 des vaccinations.
Le lundi 25 avril, le ministère de la Santé est venu partager le calendrier de la vaccination pour l’année 2022. Ce dernier a été élaboré à la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS). Il recense ainsi les différentes recommandations vaccinales, dites « générales » et « particulières » en fonction de l’âge des conditions spécifiques (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou encore des expositions professionnelles.
Le nouveau calendrier vaccinal pour 2022
Pour commencer, le calendrier vaccinal de 2022 souligne que les 11 vaccins obligatoires pour les enfants depuis 2018 restent les mêmes. Concernant la liste des vaccinations recommandées, cette dernière évolue.
Le ministère de la Santé recommande tout d’abord que la vaccination contre le méningocoque B chez l’ensemble des nourrissons jusqu’à l’âge de deux ans est maintenant recommandée. Certaines populations à risque étaient jusqu’alors vaccinées. Côté prescription : « première dose à l’âge de trois mois, deuxième dose à l’âge de cinq mois et dose de rappel à douze mois ».
Pour la vaccination de la coqueluche, elle est désormais recommandée chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée (sans règles). Auparavant, ce vaccin était préconisé uniquement en post-partum, soit les six semaines après la naissance de l’enfant. La Haute Autorité de santé a en effet revu ses recommandations, notamment compte tenu du contexte épidémiologique sur le territoire français. Il a notamment été souligné que plus de 90 % des décès par coqueluche surviennent chez les nouveau-nés et nourrissons de moins de six mois.
Pour finir, le ministère de la Santé recommande aux professionnels exposés aux virus porcins et aviaires de se faire vacciner contre la grippe saisonnière. Il est notamment souligné que cette mesure de protection collective vise à « éviter la transmission aux animaux des virus humains, et non une mesure de protection individuelle contre les virus zoonotiques ».