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Une start-up française met en place le congé menstruel pour les femmes ayant des règles douloureuses

Santé > Sécurité sociale
Par Lionel Durel,  publié le 5 mai 2022 à 11h00.

Installée à Labège (Haute-Garonne), la start-up française 'Louis' expérimente le 'congé menstruel' depuis le mois de mars dernier. Une première.

Une start-up toulousaine libère une journée de congé menstruel -si elle le souhaite- aux femmes de l’entreprise pendant leurs règles, une pratique qui se met en place doucement dans quelques entreprises comme ‘Louis’, implantée à Labège.

17 salariés dont huit femmes

Cette entreprise qui fabrique des meubles de bureau en bois pour les entreprises compte 17 salariés dont huit femmes. Interviewée sur France Inter, Margot (23 ans) explique : “Nous avons une commande de plusieurs bureaux pour un important client. Je soulève des plateaux d’environ 12 kilos. Si on porte une centaine de planches dans la journée, cela signifie qu’on a levé plus d’une tonne de bois. C’est un effort plus intense en période de règles. Nous sommes plus faibles, on a beaucoup moins de force et l’efficacité n’est pas du tout au rendez-vous”, assure la jeune femme qui ajoute que ‘c’est rassurant psychologiquement d’avoir un soutien de la part du patron et des collègues’.

Nous sommes plus faibles, on a beaucoup moins de force

Pour le patron de la start-up ‘Louis’, tout cela est logique et même productif : “Pour nous, ce n’est pas du tout un sacrifice que cette journée de ‘congé menstruel’. L’idée, c’est juste de travailler dans les meilleures conditions possibles et concrètement d’améliorer le bien-être au travail ; en tant qu’entrepreneurs, c’est à nous de faire bouger les choses et les mentalités ! On ne peut pas attendre que ça vienne d’en haut“, appuie le responsable de la petite société.

Je pense qu’il faut déjà déstigmatiser

Pour l’association ‘Osez le féminisme’, l’idée est bonne mais : “Il y a un risque que les femmes soient victimes de discrimination ; c’est pour cela qu’on craint que les femmes n’aillent pas le demander, car elles risquent d’être stigmatisées. Je pense qu’il faut déjà déstigmatiser, c’est-à-dire que toute la société ne pense pas que c’est normal d’avoir des règles douloureuses. Et dans un deuxième temps, effectivement, cela pourrait être une bonne idée et pas juste un seul jour, car pour beaucoup de femmes, cela dure plus longtemps“.

Le Récap
  • 17 salariés dont huit femmes
  • Nous sommes plus faibles, on a beaucoup moins de force
  • Je pense qu’il faut déjà déstigmatiser
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