Une soixantaine de personnes interpellées pour des soupçons de pédopornographie
Jeudi, l’Office central pour la répression des violences aux personnes a annoncé avoir procédé à l'interpellation d'une soixantaine de personnes ainsi soupçonnées d'avoir téléchargé des fichiers pédopornographiques. Une trentaine de départements sont concernés.
C’est en ce jeudi que l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) a communiqué sur l’interpellation d’une soixantaine de personnes dans le cadre d’une vaste opération. Cette dernière, rapporte Le Parisien, répond au nom de “Police2Pédo” et consistait donc à identifier des personnes soupçonnées d’avoir téléchargé des fichiers pédopornographiques. Quelque 200 enquêteurs avait été mobilisés dans ce cadre.
Vaste opération antipédophile : une trentaine de départements concernés
On parle ici de vaste opération car les suspects appréhendés avaient été localisés dans une trentaine de départements français, incluant l’Île-de-France, le Tarn-et-Garonne, l’Ain et l’Hérault, pour ne citer qu’eux. Les premières interpellations ont été opérées en tout début de semaine, soit le lundi 5 octobre dernier, et les dernières en date jeudi matin. Les quelque soixante personnes interpellées ont été placées en garde à vue. Il nous est précisé qu’une instruction en justice, en vue d’une possible mise en examen, avait été ouverte pour plusieurs d’entre elles.
Des viols sur mineur qui impliqueraient au moins 4 suspects
Les perquisitions ont donné lieu à la saisie, notamment, de “plus de 67 ordinateurs, téléphones ou tablettes, 100 disques durs externes, 120 clés USB ou CD”. À l’intérieur de ces contenants ont été découverts des centaines de milliers de fichiers photo ou vidéo impliquant des enfants dans des situations alarmantes. Ont également été mis à jour des viols sur mineur qu’au moins quatre suspects auraient consignés sur des supports cachés à l’abri des regards. L’une des personnes mises en cause avait téléchargé plus de 170 To de données, nous précise-t-on. Eric Berot, commissaire divisionnaire et chef de l’OCRVP, explique que “l’idée était de mettre un coup de pied dans la fourmilière pour lutter contre la pédopornographie et montrer qu’il y a une veille et une vigilance permanentes. Nous avons ciblé les profils les plus dangereux et inquiétants, il ne s’agit pas juste de consultations par hasard.”