Une enfant de 13 ans agressée, car elle ne voulait pas « baisser les yeux »
À Narbonne, une enfant de 13 ans a été agressée par cinq filles, car elle ne voulait pas « baisser les yeux ».
L’enfant de 13 ans se trouvait devant son collège Victor Hugo situé à Narbonne. Cette élève de 5e était en compagnie d’une amie devant cet établissement du centre-ville lorsqu’elles ont été abordées par un groupe. Les deux amies attendaient le bus et les cinq filles inconnues se sont présentées devant elles. L’une d’entre elles ne connaissait pas du tout cette collégienne selon son récit. Elle s’est avancée et lui a demandé de « baisser les yeux ». L’enfant de 13 ans n’a pas voulu répondre à cette requête et l’une des cinq filles l’a donc violemment agressée en lui tirant les cheveux.
Personne n’est venu aider la collégienne
Elle va subir selon son récit un véritable calvaire, cette collégienne de 13 ans a été frappée, poussée et sa tête a été coincée dans les barreaux du collège. Elle a souhaité préciser lors de son dépôt de plainte que les enfants et adultes présents autour de la scène ne sont jamais intervenus. Toutefois, un professeur d’EPS qui rentrait d’une sortie a constaté la détresse de cette enfant et il lui a porté secours. Un certificat médical a été dressé et elle souffre de plusieurs blessures dont des hématomes au ventre, à l’épaule, au visage, elle a également eu un traumatisme aux cervicales.
Des filles « de la communauté gitanes »
La mère de l’enfant de 13 ans a décidé de porter plainte contre ces filles à la gendarmerie de Gruissan. Elle a donc donné lieu à une enquête qui permettra peut-être d’identifier les agresseurs. Selon L’Indépendant, cette plainte mentionne des violences aggravées et une ITT de 2 jours a été référencée. La collégienne agressée ne souhaite pas retourner au collège pour l’instant, ses amies lui apporteront ses devoirs et le professeur principal s’en charge également. Le journal précise que deux des filles concernées par l’agression se trouvaient le lendemain devant le collège, soit 24 heures après les faits. Elle estime qu’il s’agit de « filles de la communauté gitane âgées entre 14 et 16 ans dont certaines sont au collège ».