Un vaccin contre l’obésité
Des recherches pour un vaccin contre l'obésité sont encourageantes.
Dans notre société, l’obésité ne cesse de gagner du terrain et de toucher toutes classes sociales. Ce fléau mondial n’a pas de solution miracle. En effet, même si la population connaît les différents conseils d’une alimentation équilibrée, de pratiquer une activité sportive, ce n’est pas toujours évident à appliquer mais aussi ces conseils parfois ne sont pas suffisants.
L’obésité conduit à des problèmes de santé et peut même s’avérer mortelle, ces recherches apparaissent donc primordiales pour le monde de la santé publique.
Autant le dire tout de suite, le vaccin ne risque pas d’être mis sur le marché prochainement, les recherches sont en cours. Cependant, un vaccin anti-obésité a été testé sur des souris et les résultats sont, selon le Journal of Animals, Science and Biotechnology, très intéressants.
Pour comprendre en quoi consiste ce vaccin contre l’obésité, aux États-Unis, le président de la société BraaschBiotech, Keith Haffer fait le constat que sous l’effet de l’hormone de croissance et de la protéine IGF-1, les calories disparaissent plus rapidement. Ainsi, la perte de poids s’effectue par l’accélération du métabolisme.
Seulement une autre hormone, la somatostatine arrête cet effet brûle-graisse. C’est ainsi que les chercheurs pensent à injecter une autre hormone modifiée à des souris. L’hormone modifiée est une hormone qui fabrique des anti-corps neutralisant de cette manière les effets négatifs de la somatostatine.
Dès lors, les chercheurs ont testé ce vaccin sur des souris sur une durée de six semaines. Un groupe de souris a reçu un placebo et un autre groupe s’est vu injecter le véritable vaccin, ces deux groupes étant obèses après un régime hypercalorique. Deux vaccins ont été injectés avec un intervalle de 22 jours.
Les résultats de ce test sont très encourageants. En effet, au bout du quatrième jour, les souris vaccinées perdent 10% de leur masse corporelle malgré une alimentation toujours riche, tandis que l’autre groupe ayant reçu le placebo conserve un poids stable.
Les recherches doivent être approfondies puisqu’au bout de plusieurs semaines, les effets s’atténuent même si les souris vaccinées grossissent moins rapidement que les souris au placebo.
La révolution de ce vaccin comme le souligne le docteur Haffer, est que cela apporterait aux médecins une solution “non chirurgicale et non médicamenteuse contre l’épidémie du surpoids.”
Aujourd’hui, en France, la plupart des personnes obèses sont amenées à suivre un régime alimentaire et seules les personnes souffrant d’obésité massive peuvent prétendre à la chirurgie. Ce vaccin susciterait donc l’espoir de nombreuses personnes dont la santé est en danger.