Un risque d’AVC moins important pour les personnes vivant à proximité d’espaces verts
Une nouvelle étude vient de souligner que les personnes vivant à proximité d’espaces verts auraient un risque réduit d’AVC.
Cela fait quelque temps que nous savons que la nature a bel et bien des effets positifs sur la santé. D’ailleurs, une récente étude publiée dans la revue Environment International est venue dévoiler que le fait de vivre à proximité d’un espace vert permettait de réduire le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) de 16 %. À titre d’information, 150 000 Français sont chaque année victime d’un AVC, dont 30 000 qui en décèdent.
Un espace vert à proximité permet de réduire les risques d’AVC
Dans une nouvelle étude, des chercheurs espagnols sont venus démontrer un lien entre les risques d’accident vasculaire cérébral (AVC) et les espaces verts. Afin d’arriver à prouver cela, les travaux ont porté sur les données de 3,5 millions de Catalans majeurs, en bonne santé et n’ayant pas expérimenté d’AVC auparavant. Dans les détails, les données sociodémographiques, l’exposition à la pollution atmosphérique et le volume de la végétation situé dans un rayon de 300 mètres autour du domicile des participants ont été pris en compte.
Après avoir regroupé l’ensemble de ces données, les chercheurs ont finalement conclu que plus la pollution de l’air est importante, plus le risque d’AVC est élevé. Entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, ils dévoilent notamment que 10 865 personnes subissant des niveaux d’expositions médians à la pollution ont été hospitalisées pour cause d’AVC ischémique.
Les travaux ont aussi permis d’observer des personnes résidant à proximité d’espaces verts. Les chercheurs ont ainsi conclu qu’ils présentaient un risque plus faible d’AVC que les autres, soulignant que la verdure située à proximité du domicile avait un effet protecteur. Nous apprenons ainsi que la diminution du risque serait de 16 % chez les personnes habitant à moins de 300 mètres d’un terrain végétalisé.
Dr. Carla Avellaneda, co-auteur de l’étude, explique ainsi dans un communiqué : « Cette étude démontre l’importance des déterminants environnementaux dans le risque d’AVC. Étant donné que l’on prévoit une augmentation de l’incidence, de la mortalité et des handicaps attribués à cette maladie dans les années à venir, il est important de comprendre tous les facteurs de risque impliqués ».