Un octogénaire agresse un centenaire dans une maison de retraite
Mardi matin dans les Pyrénées-Orientales, un homme de 83 ans a agressé le résident d'une maison de retraite quant à lui âgé de 102 ans. Les jours de la victime ne sont toutefois pas en danger.
Les faits se sont déroulés mardi matin dans une maison de retraite des Pyrénées-Orientales. Aux alentours de 11h30, un homme âgé de 83 ans a agressé à la gorge un résident de 102 ans de l’EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Les Lauriers roses (commune du Soler).
Juste avant, le centenaire avait salué l’octogénaire alors qu’il passait en déambulateur devant sa chambre. S’appuyant sur les premiers éléments communiqués de l’enquête, L’indépendant.fr précise que l’assaillant a asséné deux coups de couteau à la gorge de sa victime. Cette dernière a pu être sauvée par l’intervention d’une infirmière, avant que les services du SAMU ne lui apposent plusieurs points de suture pour soigner ses légères blessures.
Agression dans une maison de retraite des Pyrénées-Orientales : la victime hors de danger
S’il est ajouté que le centenaire « va bien » et que ses jours ne sont pas en danger, il n’en demeure pas moins que le vieil homme est ressorti particulièrement choqué de cette agression. Il a de même, sur requête de sa famille, été transporté à la clinique Saint-Pierre de Perpignan pour se soumettre des examens de contrôle. Il a ensuite pu retrouver l’EHPAD en fin de journée.
« C’est un coup de folie »
Quant à son agresseur, il a été remis aux services de gendarmerie après avoir été maîtrisé par le personnel de la maison de retraite dès les premiers coups. L’état de santé de l’octogénaire, qui a fait l’objet d’une analyse par un expert, s’est cependant révélé incompatible avec une mise en garde à vue, alors qu’une procédure a été lancée pour « violences aggravées par deux circonstances (sur personne vulnérable et avec arme) suivies d’une incapacité n’excédant pas 8 jours ». Pour le maire du Soler François Calvet, qui est également à la tête de la maison de retraite, l’assaillant « a vraisemblablement un problème psychiatrique », en assurant que même s’il était suivi, l’octogénaire « était tout à fait inoffensif » en plus d’être « autonome, sans aucun tuteur, et […] libre d’aller et venir. » L’élu considère ainsi que le retraité a agi sur « un coup de folie. »