Un marginal égorge une ado de 17 ans avec un couteau de plongée
L'adolescente âgée de 17 ans a été égorgée ce jeudi à son domicile par un marginal. Ce dernier était hébergé par sa famille, c’est lui qui a appelé les secours en déclarant « j'ai tué quelqu’un ». Ce drame s’est produit à Lucéram dans les Alpes Maritimes.
Cette jeune adolescente de 17 ans est à son domicile lorsque le drame se produit. C’est dans la journée de jeudi que le jeune homme âgée de 24 ans appelle les secours et déclare « je viens de tuer quelqu’un avec un couteau ». L’opératrice n’a remarqué aucun signe de stress, il a évoqué son meurtre avec une réelle froideur. Les gendarmes sont immédiatement envoyés sur place. En arrivant dans le logement situé à Lucéram au premier étage d’un immeuble, ils découvrent la jeune adolescente dans une mare de sang. Un couteau de plongée est dans les mains du marginal. Ce dernier est immédiatement arrêté sur la terrasse du domicile.
Ce jeune homme a donc été placé en garde à vue à Nice pour le meurtre de la jeune Sabrina Parisi. La famille de la victime l’avait hébergé depuis l’été 2011. Il était en rupture avec ses proches et ce domicile était son refuge depuis un an. L’un des six enfants de cette famille nombreuse était ami avec le tueur. Le colonel Gaël Marchand a partagé les premières informations de cette garde à vue, le marginal n’arrive pas à expliquer son geste, il a une « personnalité un peu troublée ». Lors de son interrogatoire, il répète sans cesse « Je ne sais pas, je ne sais pas ». Les gendarmes ont également remarqué « un calme détaché ». De plus, il a voulu stopper les questions en déclarant “Je vous en ai suffisamment dit”.
Selon NiceMatin, le décès a été prononcé par le maire de la commune « C’est un drame épouvantable. Je connais bien cette famille, une famille bien. C’est affreux pour elle et notre jeunesse. Et c’est moi, hélas qui suis intervenu ». Des examens seront également réalisés sur la jeune fille de 17 ans notamment pour savoir si elle a été victime de violences sexuelles. La thèse de la préméditation n’est pas exclue, en effet il aurait peut-être profité qu’elle soit toute seule chez elle pour la tuer pour des raisons encore inconnues. La jeune adolescente avait eu son baccalauréat en juin dernier. Cette année 2012/2013 lui permettait d’intégrer une faculté de Lettres.
Désormais, des tests vont être réalisés sur ce marginal notamment pour savoir s’il était sous l’emprise de drogues ou d’alcool. Les informations concernant son quotidien sont assez minces, il était déscolarisé et originaire de la région.