Un Français sur trois estime que son ou sa partenaire “a des kilos à perdre” avant l’été
Une nouvelle enquête Ifop révèle notamment qu'un Français sur trois estime que son ou sa partenaire gagnerait à perdre des kilos avant l'été. Les femmes apparaissent d'ailleurs comme plus exigeantes que les hommes.
Les vacances d’été approchent, et avec elle la promesse quasi-acquise d’une multiplication des jours de présence à la plage. Mais ces moments de détente de prévision nourrissent les craintes du paraître, car qui dit bronzage implique de mettre en évidence de plus larges zones de peau qu’en temps normal.
Une enquête menée par l’instant Ifop pour le compte du site Naturavox révèle notamment qu’un Français sur trois estime son ou sa partenaire avec quelques kilos en trop, un surplus de chair que ces 33% d’hommes et ces 33% de femmes aimeraient ainsi voir disparaître avant l’été.
Perte de poids avant l’été : les femmes plus exigeantes avec leur partenaire que les hommes
Dans cette étude conduite en ligne du 24 au 25 mai 2018 auprès d’un échantillon de 1.009 personnes (dont 738 personnes en couple) représentatif de la population française majeure, on apprend que c’est chez les femmes que l’exigence avec leur partenaire est la plus forte.
En effet, 82% d’entre elles aimeraient que leur compagne ou compagnon perde un minium de 5 kg, quand ils ne sont “que” 74% d’hommes à émettre pareil souhait.
Un regard plus dur avec soi-même
Mais c’est le regard que l’on porte sur soi-même qui serait le plus dur. 53% des répondants masculins ont ainsi indiqué avoir quelques kilos à perdre (près de 9 en moyenne), une proportion grimpant à 67% du côté de l’autre sexe. Selon François Kraus, directeur d’études au sein de l’Ifop, ces résultats mettent en évidence le fait “qu’à l’approche de l’épreuve du maillot, la ‘contrainte pondérale’ pèse toujours plus intensément sur les femmes que sur les hommes”.
Pourtant, rappelle-t-il, “les femmes sont moins concernées que les hommes par les excès de poids”. Ce qu’attestait une étude de l’Insern publiée en octobre 2016 et dans laquelle on apprenait en effet que les hommes étaient 57% à afficher une surcharge pondérale alors que les femmes n’étaient que 41% dans ce cas.