Un Français sur deux, victime de cybercriminalité en 2014
Selon une étude de Norton/Symantec, un Français sur deux aurait été victime d'une attaque cybercriminelle l'année dernière. Les jeunes étant les personnes les plus touchées.
On pense souvent à tort que cela ne nous arrivera pas, jusqu’à ce que l’on soit directement confronté. Un Français sur deux aurait été confronté à de la cybercriminalité au cours de sa vie selon le rapport annuel de Norton/Symantec qui a réalisé une étude sur près de 17000 consommateurs dans le monde, dont 6000 en Europe.
Se présentant sous plusieurs formes, la cybercriminalité aurait concerné 47% des Français selon Norton/Symantec. Les personnes interrogées auraient passé en moyenne près de dix-neuf heures soit plus de deux jours de travail à tenter de résoudre de problèmes liées à la cybercriminalité. « Après des années de pédagogie, les utilisateurs ont toutefois beaucoup plus conscience des dangers en ligne », déclare Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité de Symantec.
Les données bancaires toujours aussi exposées
Dans le détail, on constate que parmi les victimes interrogées, un Français sur dix aurait été touché par un « ransomware » forme d’extorsion qui consiste à bloquer le terminal de l’utilisateur, afin de pouvoir par la suite demander une rançon. L’autre méthode, beaucoup plus connue est le fait de dérober des données bancaires à la suite d’un achat en ligne. Un méfait qui toucherait un Français sur cinq, soit 20%.
Les 15-30 ans plus touchés par la cybercriminalité que les séniors
L’étude montre également que les jeunes, passant plus de temps sur internet, sont également et fort logiquement les plus touchés par la cybercriminalité avec 27%. Bien que plus méfiants, ils sont beaucoup plus touchés que les séniors qui eux ne sont confrontés par la cybercriminalité à hauteur de 19%. « Le risque zéro n’existe pas, mais il faut faire le maximum pour limiter la probabilité d’être piraté« , précise Laurent Heslault, qui conseille notamment « de ne pas répondre aux sollicitations d’un inconnu sur le Web ou encore d’opter pour un mot de passe fort ».
La cybercriminalité est devenue un délit de plus en plus craint par les Français. 55 % des sondés craignent pensent qu’ils ont plus de chances se faire pirater leurs données bancaires sur un site marchand que de se faire voler leur portefeuille.