UMP : une union de courte durée ?
Hier, le bureau politique de l'UMP a installé le triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon à la présidence par intérim. Luc Chatel les assistera.
La guerre de tranchées n’a finalement pas eu lieu hier lors du bureau politique de l’lUMP. Jean-François Copé, en présent mais en retrait lors de la réunion, a donc bien été remplacé à la présidence par intérim par le triumvirat Juppé-Raffarin-Fillon. Et ce, en attendant le congrès prévu à l’automne.
En fait, la surprise est venue de Luc Chatel, lui aussi très en retrait pendant l’éclatement des affaires. Il assistera les trois ténors en tant que secrétaire général. Ainsi, sarkozystes et copéistes d’un côté, fillonistes et juppéistes de l’autre ont réussi à s’accorder sur une sortie de crise vitale pour le parti d’opposition. La nomination de Luc Chatel est une main tendue de la direction provisoire au camp Sarkozy.
Bruno Le Maire candidat à la présidence de l’UMP
Mais le soupir de soulagement risque bien d’être de courte durée à l’UMP. Car désormais, il faut penser à la future présidence du parti, dont l’élection se fera selon toute vraisemblance avant novembre. Qui est déjà sur les rangs ? Jeudi 5 juin, c’est le député de la Drôme Hervé Mariton qui annoncer briguer le poste. Et ce, même si Nicolas Sarkozy venait à se présenter.
Aujourd’hui, un nouveau candidat sort du bois. Il s’agit de Bruno Le Maire, actuel député de l’Eure. A 45 ans, l’ancien secrétaire d’Etat aux affaires européennes et ministre de l’Agriculture sous l’ère Sarkozy l’annoncé ce matin sur BFM TV et RMC Info. Il souhaite incarner un “renouveau complet nécessaire à ma famille politique”. Si les voix lui sont favorables, il s’engage à planifier des primaires en vue de la Présidentielle 2017.