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Uber : 10 chauffeurs français attaquent l’entreprise américaine aux prud’hommes

Économie > Justice > Uber
Par Sebastien Veyrier,  publié le 5 septembre 2018 à 14h55.

Les VTC demandent notamment une requalification de leur contrat en contrat de travail de droit commun.

L’audience qui se tiendra le 18 décembre prochain pourrait marquer un tournant pour l’industrie des  services VTC, mais également toutes les sociétés “uberisées” de l’Hexagone. Dix chauffeurs Uber français ont en effet décidé d’intenter une action collective contre l’entreprise Uber afin que leurs contrats commerciaux soient transformés en contrat de travail classique.

Des chauffeurs trop dépendants

Ce sont nos confrères d’Europe 1 qui relaient l’information. Pour la première fois en France une action collective regroupant une dizaine de chauffeurs Uber est organisée contre l’entreprise de VTC. L’objectif pour les “plaignants” est d’obtenir un CDI afin que leur activité de prestataire externe soit reconnue comme celle d’un salarié.

Selon la voix de leur avocat, ces derniers estiment en effet que la relation qui les lie à l’entreprise est beaucoup plus conforme à celle qui lie un salarié et son patron plutôt que celle d’un prestataire externe et de son client. Les chauffeurs s’estiment en effet bien trop dépendant du service pour parler d’une relation commerciale. S’ils ont le statut d’entrepreneur, dans les faits, ils sont subornés au bon vouloir d’Uber qui n’assume pourtant rien des coûts engendrés par l’activité des VTC.

70 heures pour 1200 euros

Les chauffeurs déplorent également une baisse constante de leur rémunération depuis quelques semaines. Certains travaillent désormais plus de 60 heures par semaine pour une rémunération de 1200 euros nets.

Le sort de cette action collective sera donc décidé le 18 décembre prochain devant le conseil des  prud’hommes et les débats risquent d’être animés. Selon l’avocat des plaignants, les conditions drastiques imposées par Uber pourraient faire disparaître plus de la moitié des chauffeurs de VTC dans les mois à venir.

De son côté, Uber se défend dans un communiqué précisant que ses chauffeurs avaient toujours le choix d’organiser leur temps de travail comme ils le souhaitent.

Le Récap
  • Des chauffeurs trop dépendants
  • 70 heures pour 1200 euros
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