Troyes : une adolescente aurait été battue à mort pour avoir refusé une cigarette
Samedi matin, une jeune femme de 18 ans a perdu la vie après avoir été battue à la sortie d'une discothèque à Troyes. Des violences qu'elle aurait subies pour avoir refusé une cigarette à un inconnu.
Les faits se sont produits samedi au petit matin à Troyes (Grand Est). Une adolescente de 18 ans qui sortait d’une boite de nuit a été battue à mort, apparemment pour avoir refusé une cigarette à un inconnu.
Paris Match rapporte que Candice était sortie de la discothèque pour regagner son domicile à pied. C’est alors qu’un dénommé Cédric, 21 ans, apparaît sur son chemin et lui demande une cigarette. Parce qu’elle ne fumait pas ou qu’elle ne souhaitait pas se séparer de ses possessions, la jeune femme a répondu négativement à la requête de cet inconnu.
Possiblement tuée pour une cigarette : le suspect retrouvé lundi
Un refus qui a visiblement eu pour effet de mettre ce jeune homme dans un état de rage tel qu’il a asséné plusieurs coups à Candice au niveau de la tête. Cédric aurait ensuite laissé sa victime inconsciente sur le trottoir. Le corps a été découvert vers 6h00 par des passants, avant d’être transporté à l’hôpital de Troyes puis au CHU de Reims. C’est dans ce dernier établissement que l’adolescente a succombé à ses blessures.
L’autopsie a confirmé que la quasi-totalité des violences ont été observées au visage, et la victime d’avoir également été étranglée. Le jeune homme suspecté d’avoir porté les coups fatals a pu être retrouvé lundi soir grâce à la consultation d’images de vidéosurveillance.
Le jeune homme avait déjà été condanmé
Il apparaît que ce suspect avait précédemment été condamné pour des faits de violences et d’agression sexuelle, sans toutefois avoir fait l’objet d’une incarcération. Il a reconnu sa responsabilité dans les coups portés samedi à la jeune Candice, et d’avoir été mis en examen pour homicide volontaire.
Selon le procureur de la République de Troyes Olivier Caracotch, qui s’est exprimé auprès de France 3 Grand Est, “peut-être [que le suspect] s’est montré trop insistant et a été éconduit par la victime, ce qui pourrait expliquer, en tout cas pour lui, le déchainement de violence”.
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