Travailler dans un avion comporte des risques pour la santé, selon une dernière étude de l’Anses
Un dernier rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) montre que les stewards, pilotes et hôtesses de l'air sont sujets à des risques pour leur santé.
Dans les cabines d’avions de multiples sources de polluants sont identifiées
Il y a déjà eu par le passé des rapports proches de celui émis par l’Anses concernant les risques pour la santé des voyages en avion. Rayonnements solaire et cosmique, contaminations de l’air des cabines d’avion (et cockpit), travail en horaires décalés et de nuit : le personnel naviguant est exposé en vol à de multiples nuisances et des conditions de travail particulières.
En France, plus de 30 000 personnes exercent leur métier dans les cabines d’avions
En terme d’emplois, 30 000 personnes exercent à ce jour leur métier dans les cabines d’avions. L’Anses a constaté que de multiples sources de polluants avaient été identifiées. Elles peuvent être liées aux matériaux utilisés, au fonctionnement de l’avion et notamment au système de ventilation, aux opérations réalisées au sol et en vol, aux rayonnements ionisants présents en altitude Etc.
L’air des cabines pollué ?
Dans la plupart des avions, l’air alimentant la cabine est en partie prélevé au niveau des moteurs. Les composés issus d’huile de moteur ou de sa dégradation thermique sont soupçonnés de polluer l’air des cabines, ce qui est désigné dans la littérature par l’expression ‘fume event’.
L’exposition à des « rayonnements ionisants » en altitude pourrait favoriser les cancers de la peau
Si le magnétisme et l’atmosphère terrestres protègent du flux des particules venues du cosmos (« rayonnements ionisants »), c’est moins vrai dans le ciel. Prendre l’avion expose donc à des rayonnements radioactifs.
Il faudra des « recherches complémentaires » indique l’Anses
L’Anses indique que l’incidence de certains cancers comme ceux de la peau (épidermoïdes et mélanomes) et les leucémies, augmente chez ces travailleurs, ce qui pourrait être provoqué par ces rayonnements.
Dans son expertise, l’Anses ne peut conclure ni sur l’origine des polluants détectés dans l’air des cabines ni sur leurs niveaux de concentrations, en raison de données de qualité insuffisante.
- Dans les cabines d’avions de multiples sources de polluants sont identifiées
- En France, plus de 30 000 personnes exercent leur métier dans les cabines d’avions
- L’air des cabines pollué ?
- L’exposition à des « rayonnements ionisants » en altitude pourrait favoriser les cancers de la peau
- Il faudra des « recherches complémentaires » indique l’Anses