Tir de missile nord-coréen : Poutine condamne l’acte mais appelle à une fin de l’intimidation étrangère
Au lendemain d'un nouveau tir de missile de la part de la Corée du Nord, le président russe Vladimir Poutine a condamné l'acte tout en demandant un retour au dialogue et la fin de l'intimidation étrangère envers le pays du secret.
Dimanche, la Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile balistique, l’engin ayant parcouru quelque 700 kilomètres avant de terminer sa course dans la mer du Japon et à plusieurs centaines de kilomètres des côtes russes. De part le lieu du crash et sa présence en territoire asiatique, le président Vladimir Poutine était logiquement attendu pour s’exprimer sur cette apparente nouvelle provocation nord-coréenne.
Lors d’une conférence de presse donnée à Pékin, le chef d’État russe a ainsi d’abord condamné l’acte, comme le rapporte Le Point : “Nous sommes catégoriquement contre l’élargissement du club des puissances nucléaires, y compris au bénéfice de la Corée du Nord. […] Nous sommes contre et nous considérons [ce tir] comme contre-productif, nuisible et dangereux“.
Poutine veut “une solution pacifique” au problème nord-coréen
Cela étant, Vladimir Poutine a poursuivi en indiquant que les menaces étrangères ne sont pas une réponse appropriée à ces tirs : “il faut revenir au dialogue, arrêter d’intimider la Corée du Nord et chercher une solution pacifique à ce problème”.
Rappelons que peu de temps après le lancement de ce nouveau tir, M. Poutine et son homologue chinois Xi Jinping avaient tous deux fait entendre leur “préoccupation” sur “la montée des tensions”. La Chine avait d’ailleurs précédemment communiqué sur son opposition aux “violations par la Corée du Nord des résolutions du Conseil de sécurité”.
“Renforcer le système des garanties internationales”
En ce même lundi, Vladimir Poutine aura de même dénoncé des ingérences et un droit international bafoué à plusieurs reprises. Des manœuvres qui, selon lui, favorisent une “course aux armements” :
“Ce que nous voyons ces derniers temps dans le monde, notamment les violations grossières du droit international, l’intrusion sur les territoires des pays étrangers, les changements de régime, etc., tout cela provoque une course aux armements. Il faut renforcer le système des garanties internationales”.