The Whole Bloody Affair : l’expérience ultime pour les fans de Kill Bill

Avec Kill Bill: The Whole Bloody Affair, l’univers stylisé et sanglant de Quentin Tarantino prend une nouvelle dimension sur grand écran.

Une légende du cinéma ressuscitée

Après des années passées à n’exister que dans la mémoire collective et lors de projections confidentielles, la version intégrale du film-culte Kill Bill: The Whole Bloody Affair s’apprête enfin à envahir les écrans. Dès le 5 décembre 2025, ce montage inédit sera proposé en salles, marquant un tournant pour tous les amateurs de l’univers singulier de Quentin Tarantino. Une première bande-annonce, récemment dévoilée par Lionsgate, a ravivé l’impatience : elle condense la brutalité stylisée et la tension narrative du projet originel, loin du découpage commercial imposé à l’époque.

L’unification d’une épopée vengeresse

À l’origine, le réalisateur imaginait une œuvre unique et continue. Pourtant, la durée colossale – près de quatre heures trente – avait contraint A Band Apart à scinder l’aventure Kill Bill en deux parties distinctes : Volume 1, puis six mois plus tard, Volume 2. Si ce choix avait permis un succès critique et public incontestable, il avait aussi introduit un cliffhanger artificiel, brisant l’élan émotionnel voulu par Quentin Tarantino. Cette fois-ci, le public découvrira l’histoire telle qu’elle fut pensée : d’un seul trait, sans interruption narrative ni hiatus imposé.

Nouveautés et expérience immersive

Ce qui distingue vraiment cette version complète ne se limite pas à son unité retrouvée. Pour la première fois, une séquence animée inédite reliera les deux volets, comblant ainsi les manques et amplifiant la cohérence de la vengeance menée par The Bride (Uma Thurman). Kill Bill: The Whole Bloody Affair atteindra ainsi une durée totale impressionnante de 271 minutes, incluant une pause intermédiaire bien méritée pour le spectateur.

La vision originale de Quentin Tarantino

L’auteur lui-même ne cache pas sa satisfaction : « J’ai écrit et réalisé ce film comme une seule histoire — je suis ravi que les fans puissent enfin la découvrir dans sa forme idéale ! ». Sur fond de sabres affûtés et d’hommages aux genres fondateurs – du western au chanbara –, cette sortie promet d’être bien plus qu’une simple réunion des deux volets. Elle offre l’occasion rare de plonger dans la mise en scène virtuose et débridée d’un cinéaste au sommet de son art.