Tampax : une pétition demande la composition des tampons
Une pétition réclamant de la marque Tampax la composition de ses tampons vient d'être lancée par une étudiante française. 40.000 soutiens ont déjà été récoltés.
Depuis maintenant quelques heures, le site Charge.org abrite une nouvelle pétition, intitulée (pour la version courte) “Rendre visible les compositions des tampons de la marque Tampax”. La requête, adressée par une étudiante française prénommée Mélanie, apparaît claire en appelant donc à davantage de transparence chez la célèbre marque de tampons.
Mélanie avoue n’avoir commencé à s’intéresser à la composition des tampons qu’à la lumière du “témoignage du mannequin Lauren Wasser qui a malheureusement perdu sa jambe droite à cause de cette grave infection”. Une infection qu’elle évoque un peu plus tôt dans la pétition, “le syndrome de choc toxique (SCT), quand on utilise un simple tampon”.
Tampons : une étudiante lance une pétition pour une transparence accrue de Tampax
Et en dépit de ses efforts pour se renseigner sur “la composition des produits”, incluant même une sollicitation de la marque via sa page Facebook, Mélanie a, selon ses dires, fait chou blanc. Se demandant si cette opacité ne traduirait éventuellement pas une utilisation de composants dangereux pour la santé, cette étudiante a donc lancé une pétition sur la toile.
.@60millions soutient la démarche #BonjourTampaxOùEstLaCompositionDeVosTampons https://t.co/cZJWiS41ln via @ChangeFrance
— Thomas Laurenceau (@thlaurenceau) August 25, 2015
Absence d’information sur la composition des tampons : un manque de place ?
“Vu la gravité des risques sanitaires que les utilisatrices comme moi avons durant l’utilisation de ces produits, je demande à Procter&Gamble, la multinationale qui a créé la marque Tampax, de faire apparaître la composition des tampons Tampax sur leurs emballages afin que toutes les utilisatrices, françaises et européennes, sachent ce qu’elles mettent durant leurs périodes menstruelles.” Et si l’initiative de Mélanie a notamment reçu le soutien du magazine 60 millions de consommateurs, le texte ne précise cependant pas qu’il y a quelques jours, une responsable de communication de Tampax a contacté l’étudiante. En lui apprenant que si l’emballage des tampons n’informe pas sur la composition de ces derniers, c’est en raison d’un manque de place. À l’heure où cet article est rédigé, la pétition a récolté plus de 40.000 soutiens.