Taïwan : un chauffeur-livreur en état d’épuisement percute 3 Ferrari, une cagnotte ouverte
Dimanche dernier à Taïwan, un chauffeur-livreur de 20 ans a percuté trois Ferrari alors garées. Le jeune homme raconte s'être probablement endormi au volant de son véhicule. La municipalité de Taipei a depuis ouvert un fonds pour l'aider à rembourser les dégâts commis.
L’accident est survenu dimanche dernier sur une route de montagne au-dessus de Taipei (Taïwan). Lin, 20 ans, est chauffeur-livreur. En ce jour, il était censé livrer de l’encens à plusieurs temples. Il aura toutefois été retardé après s’être assoupi au volant de son véhicule.
“J’ai dû m’endormir. Je ne suis pas sûr de ce qu’il s’est passé”, a-t-il ainsi déclaré dans des propos rapportés traduits par RTL.fr. L’autre problème est que Lin ne s’était pas arrêté pour faire un somme. Ce sont donc trois Ferrari stationnées le long de la route qu’il a percutées durant sa perte de contrôle.
3 Ferrari percutées, la municipalité ouvre un fonds pour lui permettre de rembourser
Après examen des dommages, des concessionnaires Ferrari de Taipei ont estimé que le préjudice total s’élevait à 12 millions de dollars taïwanais, soient 340.000 euros. S’attendant vraisemblablement à ce que cette dette n’éprouve bien trop durement le chauffeur-livreur, la municipalité de Taipei a lancé une cagnotte.
Plus précisément un fonds accueillant des dons. Aux dernières nouvelles, la somme d’ores et déjà récoltée, 814.000 dollars taïwanais (23.000 euros), n’est pas négligeable même si évidemment encore loin d’effacer l’ardoise.
La famille avant les études
On ignore si la municipalité connaissait les difficultés professionnelles de Lin avant de lui proposer son aide. D’après la mère du jeune homme, la veille, ce dernier avait ainsi travaillé jusqu’à trois heures du matin. Il avait ensuite dormi deux heures avant de reprendre ses livraisons.
Visiblement pas échaudés par l’accident, des voisins ont proposé à cette famille de lui prêter leurs propres camionnettes pour permettre à Lin de poursuivre son activité. Et si, en outre, le président de l’ancienne université du jeune homme lui a offert la gratuité des études, Lin a dû décliner l’invitation en raison de la nécessité de venir en aide à sa mère : “L’école va peut-être devoir attendre”, a-t-il semblé regretter.