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Surmenage professionnel : un chercheur tire le signal d’alarme

Santé
Par Gael Brulin,  publié le 24 février 2017 à 10h15.

Avec son livre "Ne vous tuez plus au travail !", le chercheur Jean-Denis Budin appelle à fortement considérer un stress prolongé ou un surmenage professionnel, lesquels peuvent ainsi être à l'origine de lourds problèmes de santé.

Une activité professionnelle excessive, si elle peut être assez bien perçue par l’employeur, a en revanche des risques pour la santé du travailleur. En janvier dernier, le chercheur en sciences de gestion à Paris Dauphine Jean-Denis Budin publiait le live “Ne vous tuez plus au travail !”, un livre présentant les dangers d’un surmenage professionnel.

L’auteur de cet ouvrage a récemment expliqué à nos confrères de Ouest-France que tout est parti du contact avec des personnes “qui avaient des difficultés dans leur entreprise, surtout des dirigeants […] On s’est dit que finalement les gens ne sont pas conscients qu’une phase de stress ou d’épuisement professionnel peut provoquer toute une série de problèmes, pas uniquement du burn-out. Plusieurs études montrent que de longues périodes de stress peuvent créer des problèmes cardio-vasculaires.”

Le chercheur Budin alerte sur un sommeil en faible quantité

Et Jean-Denis Budin de donner un exemple concret : “C’est le cas de grands patrons. Le PDG d’Eiffage [NDLR : Pierre Berger] décédé brutalement un matin fin 2015 alors qu’il avait 45 ans, que c’était un grand sportif et qu’il n’avait pas particulièrement de problème dans son entreprise. En fait, il ne dormait que 4 h par nuit depuis 20 ans.”

Le sommeil est ainsi peu présent chez les personnes en suractivité professionnelle : “En général, ceux qui sont en surmenage, s’endorment comme une masse, vont avoir un réveil précoce à 3-4 h du matin, et se mettent à travailler en pleine nuit. Donc, structurellement, ils dorment trois heures par nuit.”

Le problème de l’addiction numérique

L’un des facteurs mentionnés par le chercheur pour expliquer cette perte de sommeil est les réseaux sociaux, par ailleurs accessible aussi bien au travail que chez soi :

“Il y a une détérioration de la qualité et de la quantité de sommeil. Avec un phénomène très pernicieux : l’addiction numérique. Le soir après le dîner, les gens ne respectent pas quelque chose d’impératif pour le cerveau : une phase de ralentissement du cerveau pour le préparer à dormir et que la nuit s’orchestre bien. Il est prouvé qu’en continuant à travailler ou à jouer à des jeux vidéo ou être sur smartphone, et en allant se coucher brutalement parce qu’on est épuisé, on va avoir une nuit de mauvaise qualité. Il faudrait se déconnecter au minimum une heure avant d’aller se coucher.”

Jean-Denis Budin recommande notamment un suivi de proximité par le médecin de famille pour les travailleurs se savant “dans une phase temporaire de fragilités.”

Le Récap
  • Le chercheur Budin alerte sur un sommeil en faible quantité
  • Le problème de l’addiction numérique
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