Surdité des jeunes : une nouvelle étude pour favoriser la prévention des risques
Une étude Ipsos révèle que près de la moitié des jeunes souffrent de problèmes d'audition, et qu'ils ne traitent pas le problème.
Les troubles auditifs et la surdité précoce est un ensemble de maux dont les jeunes sont de plus en plus touchés, et qui n’est pas abordé comme il le devrait. Comme l’indique Ouest-France, une étude parue jeudi envisage plusieurs pistes pour sensibiliser les nouvelles générations à ces problèmes.
Les problèmes d’auditions touchent la moitié des jeunes
Près de la moitié des 13-25 ans a déjà ressenti une douleur dans l’oreille, un sifflement, un bourdonnement, ou une perte brusque d’audition à la suite d’une exposition sonore trop élevée. Mais 6 jeunes sur 10 n’a pas tenu compte de ces signes, préférant attendre “que ça passe“.
Dans son enquête, intitulée “Risques auditifs : les jeunes font encore la sourde oreille. Des clés pour agir“, et réalisée pour la 18ème édition de la Journée Nationale de l’Audition (JNA) qui aura lieu le 12 mars, Ipsos souligne l’esprit de contradiction de ce jeune public.
Le problème est loin d’être pris au sérieux, puisque 70 % des jeunes interrogés placent les problèmes de vue devant les problèmes auditifs, et plus d’un sur deux déclare ne pas du tout se sentir menacé par la perte d’audition.
Le problème des troubles de l’audition intégré
L’étude révèle cependant que les messages de prévention passent mieux, et la notion de “pause auditive”, c’est-à-dire le temps de récupération nécessaire au système auditif, a notamment été intégrée.
Le panel de jeunes interrogés a donné son avis sur les solutions proposées pour la sensibilisation, comme par exemple la mise en place d’un suivi régulier des capacités auditives, le lancement de campagnes de communication choc, ou, plus anecdotique, la distribution de bouchons d’oreilles.
Enfin, la plupart des jeunes et parents interrogés estiment que l’école doit aborder le sujet, notamment pendant les cours, ou lors des visites médicales scolaires ou universitaires.