Le sucre, une consommation journalière trop élevée par rapport aux recommandations de l’OMS
Le sucre, lorsque absorbé en grandes quantités, apparaît dangereux pour la santé. Pourtant, sa consommation journalière par la population se veut six fois plus élevée que les recommandations de l'OMS.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de limiter sa consommation quotidienne de sucre à 25 grammes par jour, ce qui correspond à six cuillères à café. Pourtant, cette barrière est allègrement franchie par la population, qui absorbe ainsi l’équivalent de 40 morceaux de sucre par jour.
C’est Le Dauphiné Libéré qui nous rapporte cet excès, sans toutefois préciser s’il est à attribuer à la population mondiale, aux Européens ou bien, plus localement, aux habitants de la France. Ce signal d’alarme, quelle que puisse être la cible, mérite en tout cas bien que l’on fasse le point sur sa propre consommation de sucre.
Le sucre peut rend addict “au même titre que la cocaïne”
De par sa composition, le sucre, lorsque ingéré, incite à manger de nouveau, et pas forcément du sucré. Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS (Université de Bordeaux), indique ainsi que “le sucre, au même titre que la cocaïne, peut induire un comportement addictif”.
Lorsqu’il fond sur la langue, le sucre part jusqu’au cerveau activer la dopamine, l’hormone du plaisir, d’où cette sensation d’en vouloir encore. Des absorptions qui, de plus, viennent altérer le fonctionnement de la leptine, l’hormone en charge de la régulation de l’appétit.
Une présence dans de nombreux produits salés
Difficile toutefois d’échapper au sucre quand il est renfermé dans des produits où on pourrait le penser absent. On nous cite, entre autres exemples, “les plats cuisinés, les sauces, les potages industriels, la charcuterie, les surimis, les boîtes de conserve” de même que “les alcools, les jus 100% fruits, les crèmes dessert, les pâtes”.
Et alors que les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2 et l’obésité morbide ont progressé ces dernières années de par une consommation excessive de sucre, il demeure pourtant possible de réduire les risques. Les plats préparés sont alors à proscrire de l’alimentation, de même que les sodas et l’alcool lorsque consommés en grande quantité, et sont privilégiés les produits frais et les féculents dans leur version “complets”. Enfin, les produits tels que les gâteaux et bonbons restent autorisés, mais occasionnellement.