Strasbourg : un professeur agressé en classe par un individu extérieur au lycée
Lundi à Strasbourg, un professeur de mathématiques a été agressé au visage et dans sa lasse par un individu extérieur à l'établissement. S'il a ensuite pris la fuite, l'agresseur a toutefois pu être identifié.
Les faits se sont produits lundi au sein du lycéen Obertin de Strasbourg. Alors qu’il se trouvait dans sa classe, un professeur de mathématiques a été agressé au visage par un individu extérieur à l’établissement. L’assaillant en question, en fuite, cependant été identifié.
Nos confrères de France 3 Alsace, qui s’appuient sur les dires du proviseur du lycée, rapportent que l’individu est entré dans la salle de classe avant de s’asseoir au bureau de l’enseignant. Ce dernier voit en cet arrivant un élève du lycée, et sollicite alors un autre membre de l’établissement pour le maîtriser.
Agression d’un professeur de Strasbourg frappé au visage
Ce supposé lycéen frappe à ce moment-là le professeur au visage et à plusieurs reprises. Il s’enfuit ensuite en passant par une grille située à l’arrière du lycée. Cette personne, un jeune homme, n’en est pas à son premier incident vis-à-vis de cet établissement puisque la semaine passée, il y était entré par effraction avec l’intention de s’attaquer à plusieurs ordinateurs.
L’individu, certes identifié grâce aux réseaux sociaux, n’a toutefois pas encore été interpellé aux dernières nouvelles. Quant à la victime âgée d’une quarantaine d’années, elle a reçu un arrêt de travail de trois jours, et d’avoir porté plainte de même que l’établissement.
Un lycée qui n’avait jamais vu “une telle violence”
Cité par France Bleu, le secrétaire académique de l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) et également professeur dans ce même lycée David Grisinelli s’est surpris des faits observés : “On n’a jamais vécu dans notre établissement des actes d’une violence pareille, des conflits il en existe partout, mais d’une telle violence non. Les enseignants, les équipes, tous les personnels sont sous le choc.”
Quant aux solutions à apporter au problème de la violence à l’école : “Il faut qu’on se mette autour d’une table et qu’on réfléchisse à quoi faire. Mais pas seulement nous, dans les établissements, on n’est pas responsable de tout, on n’est pas responsable des ghettos. Des aides sociales ont été enlevées, on se retrouve avec des jeunes qui ne peuvent pas manger.”