Standard & Poor met la pression sur la zone euro
L’agence de notation Standard & Poor exige davantage des pays de la zone euro après les sommets européens de la semaine dernière.
Il y a une semaine de cela, cette agence de notation a placé sous surveillance avec implication négative la notation de 15 États de la zone euro. « Il faudra sans doute un autre choc avant que tout le monde en Europe fasse la même analyse de la situation, par exemple une grande banque allemande ayant des difficultés sur le marché, ce qui est possible à court terme. » a déclaré le chef économiste pour l’Europe, Jean-Michel Six.
Ce dernier a déclaré pendant un colloque à Tel Aviv que l’accord trouvé jeudi et vendredi dernier pourrait faire évoluer la conjoncture, mais qu’il est loin de suffire pour endiguer la crise dans la zone euro. Il a souligné : « on admettrait alors que tout le monde est dans le même bateau, et que même les établissements allemands peuvent être affectés par cette contagion. J’ai peur que cela puisse être nécessaire. » Pour le moment, la BCE ne tiendra pas le rôle de « prêteur de dernier ressort » même si l’accord de Bruxelles promet une avancée budgétaire.