Soupçons de radicalisation : 4 mosquées fermées en région parisienne
Le ministère de l’Intérieur a, hier, procédé à une fermeture administrative de quatre mosquées de la région parisienne. Elles sont soupçonnées de promouvoir une forme d’islamisme radical.
C’est par un communiqué de presse publié hier, par le ministère de l’Intérieur, que Bernard Cazeneuve a indiqué avoir fait fermer quatre mosquées en région parisienne. Ces quatre mosquées se trouvent en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne et dans les Yvelines.
4 mosquées qui promouvaient des idéologies radicales
Selon le communiqué de presse du ministère de l’Intérieur, la décision de Bernard Cazeneuve de demander une fermeture administrative immédiate de ces quatre mosquées est que : « sous couvert de but culturel, ces lieux abritaient des réunions visant en réalité à promouvoir une idéologie radicale, contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer un risque grave d’atteinte à la sécurité et à l’ordre public ».
Le ministre de l’Intérieur s’est appuyé sur l’article 8 de la loi de l’état d’urgence afin de procéder à ces fermetures administratives immédiates. Cet article de la loi sur l’état d’urgence stipule notamment qu’une fermeture peut être demandée pour les lieux de culte au sein desquels des propos pouvant constituer une provocation à la haine, à la violence ou encore la promotion de commettre des actes de terrorisme, sont tenus. L’apologie de tels actes est aussi un motif pouvant entraîner une fermeture.
Déjà de nombreuses mosquées ont été fermées
Ces quatre fermetures de mosquées ne sont pas les premières depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence au soir du 13 novembre 2015, après les attentats de Paris qui avaient fait 130 morts. En effet, Bernard Cazeneuve avait déjà annoncé, le 12 octobre dernier, qu’une vingtaine de salles de prière et de mosquées avaient été déjà fermées sur des soupçons de radicalisation.
Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, c’est la mosquée al Rawda de Stains ainsi que le lieu de culte appelé Masjid Al Fath de Clichy-sous-Bois ont été visés par la fermeture administrative. Dans le Val-de-Marne, il s’agit de la mosquée Al-Ilah de Villiers-sur-Marne et enfin, dans les Yvelines, il s’agit de la salle de prière d’Ecquevilly qui ont fait l’objet d’une fermeture administrative immédiate sous les ordres du ministère de l’Intérieur.
Ces mosquées et lieux de prière étaient soit connus pour avoir été fréquentés par des personnes condamnées pour leur participation à une filière djihadiste ou encore pour être des lieux dans lesquels l’idéologie salafiste radicale est promue. Des appels à la discrimination, haine ou violence ont été reportés. De nombreux djihadistes ont aussi fréquentés ces lieux. Le ministère de l’Intérieur n’a pas précisé si des arrestations avaient été réalisées.
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