Sondage : les patrons préférés aux syndicats et aux hommes politiques
Un sondage Odoxa réalisé pour Le Parisien et i-Télé révèle que les Français ont une opinion bien plus positive des patrons que des syndicats.
Le constat peut aller à l’encontre d’une certaine pensée globale, mais voilà bien le ressenti émis, les 29 et 30 avril derniers, par 1 021 personnes majeures interrogées par l’institut Odoxa. Une enquête qui révèle donc que 54% des sondés, soit plus d’un Français sur deux, ont une opinion positive du patronat.
Un taux qui chute à 33% pour les Français émettant un avis favorable envers les syndicats. Ce sondage, réalisé pour i<Télé et Le Parisien / Aujourd’hui en France et publié en ce samedi 2 mai, indique également la faible popularité des hommes politiques auprès des Français. Il ne sont ainsi que 11% à manifester une bonne opinion envers cette catégorie.
Hommes politiques : loin derrière les syndicats et le patronat
On nous précise de même que la classe politique récolte un faible taux d’appréciation quel que soit le courant politique suivi par les sondés. En revanche, selon que l’on soit de gauche ou de droite, les avis différent quant à la confiance accordée aux chefs d’entreprise et aux syndicats. Ainsi, les sympathisants de gauche sont 53% à se prononcer en faveur des représentants de salariés, quand 41% d’entre eux affichent une opinion positive des patrons. Un écart finalement assez faible et qui apparaît bien plus marqué chez les personnes sondées se sentant plus proches des idées de droite.
Syndicats : la droite majoritairement peu confiante
De ce côté, les chefs d’entreprise récoltent une forte adhésion (66%) alors que les syndicats ne parviennent pas à convaincre un Français interrogé sur cinq (19%). Et si les représentants des travailleurs ne sont que relativement appréciés des sympathisants de droite, c’est probablement parce que ceux-ci leur reprochent, pour 75% d’entre eux, de n’avoir pas su s’adapter aux enjeux économiques de la France. Ajoutons au passage qu’à l’occasion de leur festival du 1er mai (qui a remplacé le traditionnel défilé), les syndicats ont moins rassemblé que l’an dernier.