Somme : il enlève son ex-petite amie à son lycée et agresse une surveillante au passage
Mardi matin dans la Somme, l'ancien élève d'un lycée professionnel s'y est rendu avec le projet d'enlever son ex-petite amie. Une surveillante a été agressée en tentant de s'interposer, et le jeune homme d'avoir depuis été interpellé.
Frayeur mardi matin au lycée professionnel Boucher-de-Perthes d’Abbeville, dans la Somme. Un ancien élève de l’établissement s’y est ainsi rendu avec le sombre projet d’enlever son ex-petite amie. Il aura au passage agressé une surveillante qui effectuait là son premier jour de travail.
BFMTV.COM relate le déroulé des faits. Vers 10h00, cette jeune surveillante remarque que l’ancien élève, âgé d’une vingtaine d’années, a pénétré dans l’enceinte du lycée alors qu’il n’en avait pas le droit. L’intrus refuse de suivre la surveillante qui le dirigeait ainsi vers la sortie.
Il enlève son ex-petite amie au lycée avant d’être interpellé dans un parc
Non content de ne pas se plier à l’autorité d’un membre du personnel de l’établissement, le jeune homme se met alors à frapper la surveillance, qui reçoit notamment de violents coups au niveau du visage, en plus d’avoir été apparemment menacée via un couteau.
Après quoi, cet ancien élève part réaliser son objectif et va ainsi chercher la jeune fille qu’il avait l’intention d’enlever. Il réapparaît quelques minutes plus tard avec elle et quitte ensuite le lycée. La police est prévenue et, grâce à la mise en place d’un important dispositif, le ravisseur et sa victime vont finalement être retrouvés quelques heures plus tard dans un parc de la ville.
Deux jours d’ITT pour la surveillante agressée
Le jeune homme a été placé en garde à vue, et la surveillante d’avoir pour sa part été hospitalisée à Amiens avec la délivrance de deux jours d’ITT (incapacité totale de travail). Mercredi entre 14h00 et 15h00, le personnel de l’établissement avait été appelé par les représentants syndicaux à descendre dans la cour pour dénoncer une absence de sécurité au sein du lycée.
Cité par Le Courrier Picard, Raphaël Arcival, enseignant et responsable du SNES (Syndicat National des Enseignements de Second degré), souhaite une réaction rapide des pouvoirs en place : “Normalement, personne d’étranger au lycée ne devrait pouvoir franchir les grilles. Mais il y a un contrôle le matin, à 8h00, et après plus rien. C’est une véritable passoire. Nous allons solliciter la Région et nous voulons que des travaux soient faits rapidement.”