Smartphones : un marché en chute libre depuis 2016

Un nouveau rapport vient de dévoiler que le marché des smartphones était en chute depuis plusieurs années.

Le marché des smartphones semble être arrivé à maturité. Une nouvelle étude du cabinet d’analyste Counterpoint Research vient de dévoiler que les ventes en mai étaient 10 % plus faibles que par rapport à 2021, avec moins de 100 millions de modèles vendus. Pour expliquer cette situation, plusieurs facteurs entrent en jeu : la pénurie de composants touchant le monde de la tech ; la fermeture des usines en Chine à cause de la politique zéro Covid ; mais aussi la guerre en Ukraine.

La marché des smartphones continue son inexorable baisse

Counterpoint Research vient de déclarer que seulement 100 millions de smartphones avaient été vendus durant le mois de mai 2022, soit une baisse de 4 % par rapport à avril et de 10 % par rapport à la même période en 2021. Le cabinet d’analyse souligne d’ailleurs que le pic de vente du marché des smartphones remonte à décembre 2016, avec 150 millions de vente. Il semble donc que les consommateurs n’achètent plus autant de téléphones, notamment car ils sont déjà équipés.

Une conséquence de la crise ?

Dans les détails, Tarun Pathak, directeur de la recherche chez Counterpoint Research, explique que cette baisse des ventes est notamment dues « pressions inflationnistes », avec notamment des consommateurs attendant « les promotions saisonnières avant d’acheter pour compenser certaines des pressions sur les coûts ». De son côté, Varun Mishra, analyste principal de l’étude, explique que les « les blocages et le ralentissement économique prolongé de la Chine ont nui à la demande intérieure et sapé la chaîne d’approvisionnement mondiale » d’ailleurs le marché chinois a connu une baisse de 17 % en mai 2022, par rapport à 2021. Dernière cause : la crise russo-ukrainienne, « qui pénalise la demande en Europe de l’Est ».

Face à cette situation, Counterpoint Research estime que la récession du marché des smartphones devrait continuer durant l’été, avant une amélioration durant le second trimestre 2022. Le cabinet explique ainsi que les ventes reprendraient de plus belle à cause « d’une situation plus normalisée en Chine, d’une amélioration continue de l’équilibre offre-demande […] et d’une meilleure conjoncture macroéconomique ».