SFR : 2 000 emplois supprimés, Montebourg appelé à l’aide
SFR, l’opérateur Internet et mobile rentre dans une phase très difficile. En effet, entre 1 500 et 2 000 postes sont menacés en France. L’arrivée du 4e opérateur a donc fait très mal au secteur et l’emploi devient de plus en plus difficile dans ce domaine.
Lorsque Free arrive sur le marché avec son offre mobile, les opérateurs accusent le coup. Les tarifs doivent être revus à la baisse pour maintenir les sociétés dans la course. Les offres low-cost se sont également multipliées avec l’apparition de Red, Sosh ou encore B&You. Bouygues Telecom et SFR ont donc mis en place un plan de restructuration, les effectifs vont donc être diminués. Ainsi, entre 1 500 et 2 000 postes vont être supprimés selon l’annonce faite par le syndicat FO (Force Ouvrière). L’intervention du gouvernement est donc la bienvenue notamment celle du ministre du Redressement productif. Arnaud Montebourg est donc attendu et les employés espèrent qu’il pourra faire quelque chose en leur faveur.
Free mobile fait très mal
Depuis le mois de juillet, la filiale de Vivendi, SFR avait déjà mis en place un plan pour réorganiser ses activités. Le syndicat a donc déclaré que la situation ne s’est pas améliorée, Force Ouvrière confirme la réduction des effectifs qui devrait être appuyée sur les départs volontaires. Dans son annonce, le syndicat indique une « très vive inquiétude face à la destruction massive d’emplois dans la filière télécoms ». Il explique également qu’un poste direct supprimé chez SFR entraîne au minimum la suppression de 2 ou 3 emplois chez les entreprises sous-traitantes. En novembre, les modalités précises des départs devraient être transmises.
Free Mobile a donc fait mal au secteur lorsqu’il lance sa formule. Les abonnés Free peuvent obtenir un forfait à 0 euro qui donne accès à une heure de communication. Pour ceux qui ne sont pas clients, il est facturé 2 euros par mois. Une seconde offre est proposée à 19.99 euros et donne accès au WiFi, à l’internet 3 et aux appels illimités vers les mobiles en France et les lignes fixes. Les consommateurs ont rapidement fait le choix de rejoindre cet opérateur. La concurrence a dû faire face à de nombreux départs estimés à plusieurs millions en l’espace de quelques mois.
En mai 2012, SFR prévoyait la suppression de 500 postes, mais le chiffre a été rehaussé à 1500/2000. Ainsi, FO a demandé via une lettre au ministre de réagir et de leur venir en aide. Le syndicat souhaite également une rencontre. Arnaud Montebourg avait déclaré être attentif à l’évolution du secteur mobile.