Sermonnée pour son retard à l’Assemblée nationale, Marlène Schiappa répond sèchement aux critiques
La ministre déléguée chargée de la Citoyenneté s'est défendue face à l'Assemblée nationale.
Une fois n’est pas coutume, l’ambiance était très tendue à l’Assemblée nationale, ce 4 décembre. Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, a été sermonnée par la présidente de séance, Laëtitia Saint-Paul, pour son retard. Alors que la séance était prévue pour 9 heures, les discussions sur un projet de loi n’ont pu débuter qu’à 9h09. Aux critiques, Marlène Schiappa aura décidé de répondre sèchement, expliquant avoir travaillé tard et que son enfant est malade, raconte Télé-Loisirs.
Prise de bec à l’Assemblée nationale
C’est une séquence qui n’est pas passée inaperçue. Celle d’une ministre déléguée chargée de la Citoyenneté qui se fait sermonner par la présidente de séance pour son retard.
Madame la Ministre, dans ma formation, on m’a appris qu’être à l’heure, c’était déjà être en retard. Je pense que nous accepterions tous vos excuses…
C’est ensuite Raphaël Schellenberger (Les Républicains) qui s’est exprimé, fustigeant à son tour le retard de Marlène Schiappa.
Madame la Ministre vous avez donné comme consigne de commencer sans vous ! Mais… Où est-on ? Commencer sans vous la discussion d’un texte de loi c’est juste mépriser la Constitution, mépriser notre règlement intérieur, les règles principales de la démocratie, c’est juste parfaitement scandaleux. Dix minutes de retard, un matin, quand on vous attend pour commencer, ça commence mal cette journée.
Des attaques auxquelles Marlène Schiappa a répondu, sèchement, expliquant les raisons précises de son retard.
Je me permets de demander la parole pour la prendre ici et non pas pour débattre de 6 minutes de retard solennellement parce que j’ai trop de respect pour cet hémicycle. Je n’avais pas besoin de votre rappel Madame la Présidente, j’avais bien évidemment prévu de vous présenter très humblement mes excuses pour ces six minutes de retard dont j’espère qu’elles n’entraveront pas gravement la poursuite de nos débats. Il s’avère que j’ai terminé hier soir à 2 heures du matin les discussions au Sénat et que ce matin j’avais simplement un enfant qui était malade et dont je devais m’occuper de la garde pendant la journée pour pouvoir me rendre ici avec vous. Ce sont des choses qui arrivent, les ministres sont des êtres humains, je suis humblement confuse pour ces 6 minutes de retard. Je ferai en sorte qu’elles ne se reproduisent plus et je vous remercie pour les bons vœux de rétablissement que vous ne manquerez pas d’adresser à mes enfants.